email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

FESTIVALS Italie

Cinéma espagnol en vitrine

par 

- Cette année la manifestation a braqué ses projecteurs sur le cinéma espagnol en proposant une sélection de films de la dernière décennie

Cette année la manifestation a braqué ses projecteurs sur le cinéma espagnol en proposant une sélection de films de la dernière décennie. Des oeuvres très différentes entre elles, à partir de l´inquiétant Alas de Mariposa (Ailes de papillon 1991) de Juanma Bajo Ulloa, un film enrichi d´une nuance d´horreur lorsqu´une fillette tue son frère, jusqu'à Barrio (Quartier, 1999) de Fernando Leon de Aranoa qui propose d´intéressants portraits de jeunes gens à la périphérie de la capitale, leurs désirs, leurs ambitions, et à Monos como Becky (Singes comme Becky, 1999) un film situé dans un asile qui analyse la vie du docteur Egas Monis, inventeur de la lobotomie.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

El bola (La bille, 2000) réalisé par Achero Mañas , a été présenté sur la place de la ville, toujours dans le cadre de la vitrine du cinéma espagnol : ce dernier, qui a déjà reçu de nombreux prix, affronte le thème délicat des mauvais traitements des mineurs. Pablo, un garçonnet de 12 ans qui vit complètement isolé, fréquente de temps en temps des jeunes qui aiment risquer leurs vies. Un jour il devient l´ami de l´un de ses camarades d´école, qui, plus sensible des autres sent que Pablo, appelé «la bille», a des problèmes et des difficultés en famille. Le garçon en effet est battu par son père et même s´il arrive à cacher les marques, son histoire tragique est découverte par son nouvel ami et sa famille, et ils le poussent à dénoncer ces injustices. Pour Mañas il s´agit là d´un premier film, avec quelques défauts, mais malgré cela intéressant et touchant, grâce aussi à l´interprétation de l´enfant protagoniste «El bola». En hommage au cinéma espagnol le public a récompensé, d´un prix spécial, le film El bola et à l´acteur Eduardo Noriega protagoniste de plusieurs pellicules espagnoles comme Tesis de Alejandro Amenabar, présenté à Pesaro et du L´échine du diable (2001) de Gullermo Del Toro, coproduction espagnole et mexicaine.

En plus du cinéma espagnol, le festival a rendu un tribut au réalisateur suisse Daniel Schmid, esthète raffiné et passionné du mélodrame, d´une part, et au français Alain Flaischer, photographe, cinéaste et écrivain extravagant, auteur de nombreux films expérimentaux et créateur d´un laboratoire permanent d´expression audiovisuelle. Et encore, parmi les évènements spéciaux et les nouvelles propositions, une revue de films singuliers et très brefs intitulée «60 + ou -» , dont le très réussi Nachtreise (Voyage nocturne, Autriche 2002, 63´) du turc Kenen Kiliç, hommage à Jay Rosenblatt grand utilisateur du «found foutage», système récemment en vogue dans le monde entier qui utilise des images déjà réalisées pour créer de nouveaux films. Pour enrichir ultérieurement le programme du festival avec Docs in Europe une série de documentaires proposés par cinq pays de la communauté européenne : la Belgique, le Danemark, l´Italie, le Portugal, la Grande Bretagne, auxquels bientôt s´ajouterons d´autres pays de la communauté. Chaque pays a proposé un titre du passé en plus d´un film plus lié à la contemporanéité, avec un programme très riche et varié. Luchino Visconti est le représentant de l´Italie, avec Notes sur un fait divers (1951) un film bref qui nous reconduit au quartier populaire romain de Primavalle où une fillette de 12 ans fut tuée, et le plus récent Gladiatori - Reportage sul cinema hard italiano (Gladateurs - Reportage sur le cinéma porno italien, 2000) de Maria Martinelli, une série d´interviews aux acteurs et réalisateurs du cinéma X. Le danois Før Gaesterne Kommer (Avant que les invités n´arrivent, 1986) de Jon Bang Carlsen, a été le documentaire le plus émouvant, tandis qu´un autre danois s´est révélé être très original avec son 66 Scener fra Amerika (66 scènes de l´Amérique, 1981) de Jørgen Leth, une série de cartes postales représentant, une à côté de l´autre, un séduisant paysage américain. La Belgique a présenté un célèbre documentaire de Joris Ivens et Henry Storck, Misère au borinage (1993) un classique dans l´histoire du documentaire, et Les enfants du borinage - Lettre à Henry Stock de Patrick Jean (1999), retour aux lieux où a été tourné le documentaire de 1933 retrouvant misère et pauvreté. Le Portugal était aussi présent avec As pedras e o tempo (Les pierres du temps, 1969) de Fernando Lopes, documentaire sur la ville de Evora et avec l´original No quarto da Vanda de Pedro Costa (2000). Directement de la Grande Bretagne Night Mail (Courrier nocturne, 1936) de Basil Wright et Harry Watt, sur le système de distribution postale à travers les chemins de fer, tandis que pour ce qui était de l´époque contemporaine Tales from Hard City (1994) de Kim Flicroft, n´a pas été présenté cause problèmes techniques.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy