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BERLINALE 2006 Panorama section

Un Container plein de bonnes surprises

par 

Container, le cinquième long métrage de Lukas Moodysson après des films très primés comme Together(2000) ou Lilya 4-Ever (2002), sera aujourd'hui officiellement présenté à Berlin dans la section Panorama. Bien qu'il s'agisse d'une véritable oeuvre expérimentale, l'équipe sait depuis la première projection qui s'est déroulée hier, qu'il peut compter sur le public pour bien accueillir le film. Aujourd'hui, un distributeur américain ayant assisté à la projection de presse a déclaré : "Je suis impressionné. Le dernier Moodysson, A Hole In My Heart, m'avait déçu, mais ma confiance en lui est restaurée !". Voilà une bonne nouvelle pour Trust Film Sales, qui s'occupe des ventes internationales, comme pour le producteur Lars Jönsson (de Memfis Film), qui soutient le réalisateur suédois depuis le début.

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Comme la plupart des films de l'enfant terrible du cinéma suédois, Container est un voyage en terre inconnue. "Une femme dans un corps d'homme. Un homme dans un corps de femme. Jésus dans le ventre de Marie. Perte des eaux. Ça coule en moi. Je ne peux pas refermer le couvercle. Mon coeur est plein". C'est ainsi que Moodysson décrit son film, oeuvre expérimentale en noir et blanc qui se présente comme une partition musicale, un récit continu narré par la voix douce et sensuelle de l'actrice américaine Jena Malone, qui décrit en fait les phobies intimes du metteur en scène et ses obsessions : guerre, sexe, religion, peur de la mort, célébrité. Dans le même temps, des images sans structure linéaire défilent qui illustrent la vision poétique, un peu mélancolique, de Moodysson. Les deux personnages principaux, interprétés par l'acteur suédois et la danseuse d'origine thaïlandaise Mariha Aberg, sont projetés dans le film comme des bouts de viandes, des zombies qui traversent des pièces en ruine et des zones dévastées par la guerre et par Tchernobyl. Dans cette vision cauchemarchesque où une femme est coincée dans un corps d'homme, le monde extérieur et les autres sont des agressions pour cette femme/homme sensible qui se comporte comme un autiste. Pour Moodysson lui-même, "Container est un film autiste".

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(Traduit de l'anglais)

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