13/02/2006

Les années 80. Vous vous en souvenez? Vous rappelez-vous, surtout, 1989, avec sa panoplie de choses tristes et gaies: le mur de Berlin, la Perestroïka, les yuppies, Donjons et dragons, le trou dans la couche d'ozone, le test de grosesse, le karaoké, Duran Duran, Palombella Rossa, subbuteo, La guerre des étoiles, "Like a Virgin"? C'est ce qu'on retrouve dans Notte prima degli esami (litt., "nuit avant les examens"), premier film avec lequel le scénariste Fausto Brizzi, qui a à son actif une longue liste de films "de Noël" pour le metteur en scène Neri Parenti, vise un public très jeune. Notte prima degli esami, produit par Rai Cinema, IIF (la société de Fulvio Lucisano), ainsi que Gianandrea Pecorelli pour Aurora Film, part d'un texte du chanteur Antonello Venditti pour peindre "une fresque sur ceux qui avaient dix-huit ans dans les années 80", explique le réalisateur (qui a co-écrit le scénario avec Marco Martani et Massimiliano Bruno). "C'était une époque où on utilisait les cabines téléphoniques et les répondeurs pour s'échanger des messages amoureux, pas les sms. J'avais en tête des films comme Sapore di mare, Il tempo delle mele et American Graffiti".

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Au casting de ce film qui sortira le 17 février (distr. 01) sur au moins 200 copies, on trouve les très jeunes acteurs Nicolas Vaporidis, Cristiana Capotondi, Sarah Maestri, Andrea De Rosa, Chiara Mastalli et Eros Galbiati, qui jouent ici les bacheliers. Après cette épreuve difficile (qui reste pour beaucoup le pire cauchemar), chacun d'eux suit son destin, comme à la fin Animal House: l'un d'eux devient éco-terroriste, un autre conseiller matrimonial, un autre tueur en série (le premier de la classe), un autre député européen (le plus cancre); l'une devient femme au foyer désespérée, une autre mène une multinationale à la banqueroute. Le rôle de l'enseignant plein de ses vieux rêves de soixante-huitard donne à Giorgio Faletti l'occasion d'un retour à l'écran, puisque cet acteur comique est devenu écrivain — il est notamment l'auteur du best seller noir "Io uccido" ("je tue"), dont les droits ont été rachetés par David Cronenberg qui souhaite en faire un film.

(Traduit de l'italien)