10/03/2006

En réponse aux informations diffusées ces derniers jours par l'Anica, association italienne de professionnels du cinéma (lire l' article du 8 mars), Gaetano Blandini, directeur général de la section Cinéma du Ministère de la Culture, a rétorqué pour l'agence Adn Kronos : "C'est avec surprise et amertume que je vois les données publiées par l'Anica pour l'année 2005, données qui ne sont pas assorties d'explications au cas par cas et font figure de gros titres comme 'Intervention de l'État réduite au néant', ou encore '22 millions seulement investis en 2005'. Ainsi, non content de faire de la désinformation, l'Anica rend vains tous les efforts, institutionnels ou non, contre les réductions qui entament le budget 2006 (et ce gravement, comme l'ont maintes fois souligné Blandini et le ministre Buttiglione), ainsi que les demandes de récupération de ces fonds".

Selon Blandini, les données de l'Anice se fondent sur des hypothèses erronées: "Ils ont observé les films italiens sortis en salle en 2005, ont extrapolé sur ceux financés par l'État (sans s'intéresser à l'année de financement, 2002 ou 2003) et ont livré leur conclusion lapidaire: 22 millions! S'ils avaient eu la patience et le sérieux des autres, ils se seraient rendu compte que dès décembre 2005, le site de la section cinéma du Ministère a publié, afin de s'acquitter d'une obligation de transparence peu respectée par le passé, un bilan long et détaillé où il apparaît qu'en 2005, nous avons financé 101 films (35 longs métrages, 26 premières et deuxièmes oeuvres et 40 courts métrages) et soutenu le développement de 15 scénarios originaux, le tout pour 73.975.000 euros".

(Traduit de l'italien)