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BOX OFFICE Italie

Moins de films = plus de qualité?

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En avril, selon les données publiées par Cinetel, les salles italiennes ont accueilli 9,7 millions de spectateurs, soit 41,4% de plus qu'en avril 2005. De surcroît, les films italiens continuent de bien se porter ; au 7 mai, ils constituent 30% du box-office. On enregistre néanmoins une légère baisse par rapport aux 35% de la fin du mois de mars.

Malgré ces bons résultats, les journalistes italiens spécialisés dans le cinéma se disent préoccupés par la faiblesse de l'industrie, le manque de fonds, l'absence d'accords sur la chronologie des médias et le rapport avec l'information. Dans un article publié dans le Giornale dello Spettacolo, Fabio Ferzetti, du quotidien Il Messaggero, souligne qu'"on ne raisonne plus qu'en termes de grosses recettes : les nouvelles législations ont entraîné une baisse de la production, et si cela a eu l'effet positif d'écrémer bien des films 'inutiles', cela reste très dangereux pour le monde de la production en Italie. Moins de films égale plus de qualité est une équation fausse. Le cinéma italien s'appauvrit en termes de talents — ces derniers travaillent peu, quand ils le peuvent encore".

Pour Paolo Mereghetti, du Corriere della Sera : "on oublie qu'il y a des problèmes plus vastes, comme celui de la chronologie des médias. Nous sommes sans doute le seul pays européen qui n'a pas encore établi de dates et de règles" pour la distribution des films. Pour sa part, Bruno Torri, président du syndicat des critiques de cinéma, estime que le cinéma italien a besoin de "plus de visibilité pour ses films, d'une libéralisation du marché pour en diversifier l'offre, de l'intervention des pouvoirs publics par le biais de ressources appropriées, d'une moindre dépendance à la télévision et d'un nouvel élan mettant l'accent sur la vocation socio-culturelle du cinéma".

(Traduit de l'italien)

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