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CANNES 2006 Semaine de la Critique / Norvège

Jimmy l'éléphant suit les pas de Fritz le chat

par 

Les dessins animés pour adultes sont très en vogue en ouverture et en clôture des sections du Festival de Cannes cette année : après le film danois Princess [+lire aussi :
critique
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, projeté en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs, Free Jimmy [+lire aussi :
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, film d'animation CGI anglo-norvégien pour les plus de 15 ans, a été choisi pour faire la clôture de la Semaine de la Critique. Le dernier dessin-animé présenté dans cette section, Fritz the Cat, remonte à 1972.

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Free Jimmy, candidat à la Caméra d’Or, a été créé par l'artiste-dessinateur norvégien Christopher Nielsen, qui a insufflé à ce long métrage son style reconnaissable entre tous et sa vision subversive de la société. Le film commence fort, sur la mission spéciale d'une équipe d'activistes pour les animaux déterminés à libérer des lapins, des souris et un chat. L'équipée tourne mal quand le matou enfin libre mange les souris et se fait tuer par Sonia (Samantha Morton), sauvage militante.

L'action se déplace ensuite vers les personnages principaux, trois anti-héros embauchés par leur pote Roy Arnie (Woody Harrelson) pour travailler dans un cirque dont la star, Jimmy l'éléphant, est rendu guilleret par le biais de drogues. Quand Jimmy s'échappe, il est poursuivi non seulement pas les quatre "héros" mais également par la mafia — l'éléphant promène en effet de belles quantités d'héroïne volée. Les activistes animaliers sus-mentionnés se joignent à la patrouille et tout ce beau monde se retrouve dans le paysage désolé des collines norvégiennes, où Jimmy sympathise avec un élan qui décide de l'aider.

Ce film très "sex, drugs and rock’n’roll" mâtiné de violence de bande-dessinée et mettant en scène des personnages choquants est intrigant dès l'abord ; il est également bien servi par son scénario, écrit en anglais par Simon Pegg (Shaun of the Dead). Malgré son côté politiquement incorrect aux antipodes de Disney, ce long-métrage renvoie parfois à Dumbo — un des films préférés du réalisateur. Hélas, le récit perd petit à petit son intérêt et les moments drôles se font rares. Free Jimmy devrait néanmoins particulièrement plaire aux teenagers fous de vidéos et aux adeptes du grunge.

Free Jimmy a été produit par la société norvégienne Storm Studio, en coproduction avec Sarah Radclyffe au Royaume-Uni. Les ventes sont assurées par The Works.

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(Traduit de l'anglais)

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