8% de plus pour les productions locales

31/05/2006

Le cinéma norvégien a plus le vent en poupe que jamais, à domicile et à l'étranger. Dimanche dernier, Sniffer, court métrage de Bobbie Peers produit par Maria Ekerhovdt et Glenn Gardner pour Dreamfactory (société basée à Bergen), a reçu une Palme d'or, devenant ainsi le premier titulaire norvégien de cette prestigieuse distinction. Deux jours avant, The Bothersome Man [+lire aussi :
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interview : Jens Lien
interview : Jørgen Storm Rosenberg
fiche film], film de Jens Lien projeté à la Semaine de la Critique, s'est vu remettre le Prix ACID (Prix de l’Agence du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) ; ce long métrage a également séduit les distributeurs étrangers, rapporte Bavaria Film International, qui s'occupe des ventes. En outre, le week-end dernier, les films norvégiens ont dépassé un million d'entrées chez eux, chiffre record qui porte leur part de marché au-delà des 20% et représente une belle progression par rapport aux 12% de 2005 et aux 15% de 2004

Pour l'instant, sept productions nationales diverses et variées sont sorties en Norvège. En tête de liste, on trouve la comédie Playing Wide [+lire aussi :
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fiche film] de Bjørn Fast Nagell (148 842 entrées), suivie du film pour enfants The Junior Olsen Gang at the Circus) d'Arne Lindtner Næss (237 588), du film d'auteur High School Teacher Pedersen de Hans Petter Moland (180 365) et de Free Jimmy [+lire aussi :
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fiche film] de Christopher Nielsen, présenté en clôture à la Semaine des Réalisateurs (145 934). Viennent ensuite le film familial Svein and the Rat (130 761), le documentaire The Rich Country d'Aslaug Holm et le film d'auteur à succès The Bothersome Man, dont la sortie nationale a été assurée vendredi dernier par Sandrew Metronome (3688 entrées). "Ces deux dernières années, notre plan pour le long terme était de stabiliser le total des entrées pour les productions nationales à au moins deux millions par an. Quatorze autres films norvégiens devant sortir d'ici l'automne, nous atteindrons facilement cet objectif cette année", explique Stein Slyngstad, directeur du Fonds norvégien pour le cinéma.