Les autres Italiens du festival
par Camillo De Marco
En plus de Roberta Torre et Enrico Pau, tous deux en compétition officielle, et Maurizio Sciarra, dont le film est projeté sur la Grand Place (lire l'article), la présence italienne au Festival de Locarno est bien assurée.
Dans la section compétitive "Cinéastes du présent", on verra Schopenauer de Giovanni Davide Maderna (une production Invisible Film) et Sotto la luna di Scampia de Carlo Luglio (prod. Figlidelbronx). Le premier évoque deux étudiants, un homme et une femme, en quête des paroles lumineuses d'un philosophe qui vit reclus à la campagne ; le deuxième organise la rencontre d'un ancien boss de la Camorra napolitaine qui sort de prison, des deux jeunes qui l'ont remplacé et de deux nomades rom qui essaient de survivre en évitant la prison. Le documentaire Feltrinelli, d'Alessandro Rossetto, concourt également. Cette coproduction entre Eskimosa, la Suisse et l'Allemagne (Dschoint Ventschr Filmproduktion AG, Pandora Film) raconte, à travers des témoignages de grands écrivains, l'histoire de la maison d'édition historique fondée par Giangiacomo Feltrinelli.
La section "Cinéastes di présent" propose également, cette fois hors-compétition, un film de Corso Salani (Il peggio di noi - Balaton Film), une oeuvre de Claudio Lazzaro (Camicie verdi - NoBu Production) et Il était une fois... les délices du petit monde de Joseph Peaquin, originaire du Val d'Aoste.
Dans le volet "Play Forward", consacré au court métrage, on verra Il mondo non è un panorama et 10 Insects to Feed de Masbedo.
(Traduit de l'italien)
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