Deneuve exprime ses meilleurs voeux pour le cinéma européen
par Camillo De Marco
Catherine Deneuve, invitée cette année à Venise en tant que présidente du jury international de la Mostra, a exprimé ses meilleurs voeux pour "tout le cinéma européen".
L'interprète de Belle de jour de Luis Buñuel, qui lui a valu un Lion d'or en 1967, est arrivée sur le Lido et a commencé par raconter que son plus beau souvenir de Venise remonte au jour où sa fille Chiara, née de Marcello Mastroianni, a fait ses premiers pas "place Saint Marc".
La Mostra débute ce soir avec le très attendu The Black Dahlia de Brian De Palma. Ce film tiré du roman policier éponyme écrit par James Ellroy est interprété par une belle brochette de stars, dont Scarlett Johansson et l'actrice deux fois oscarisée Hilary Swank.
De Palma espère s'attirer la bienveillance des critiques, pour qu'ils fassent à son film la promotion nécessaire pour participer aux Oscars 2007. Les critiques hollywoodiens disent ne pas avoir jusqu'à présent trouvé beaucoup de candidats potentiels pour la sélection aux Academy Awards de février et Venise et Toronto sont des bancs d'essai importants.
La Mostra, qui ne présente cette année en compétition que des avant-premières mondiales, a une sélection à la hauteur de l'événement : 62 longs métrages (choisi parmi 1429) ne serait-ce que dans les trois sections principales. Outre le film de De Palma, beaucoup d'oeuvres sont attendues avec impatience, comme The Missing Star [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] (t.o. La stella che non c'è) de Gianni Amelio, le film choral Infamous de Douglas McGrath, Children of Men d'Alfonso Cuarón, Petites peurs partagées [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] du maître français Alain Resnais, The Devil Wears Prada avec Meryl Streep, Inland Empire de David Lynch (qui recevra un Lion pour l'ensemble de sa carrière) et World Trade Center d'Oliver Stone.
Venise proposera en outre des rétrospectives et hommages au cinéma russe, à Visconti, Soldati et Rossellini. Du côté des sections autonomes, la Semaine de la Critique présente le film italien La rieducazione, étonnante première oeuvre réalisée par un collectif de très jeunes réalisateurs pour seulement 500 euros.
(Traduit de l'italien)
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.
