Le programme des Rencontres Cinématographiques de Dijon
par Fabien Lemercier
La nouvelle économie du cinéma constituera le cœur des quatre débats au menu des Rencontres Cinématographiques de Dijon organisées du 26 au 29 octobre par l’ARP (société civile des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs) et qui seront présidées par Costa Gavras. Après 15 années de fidélité à Beaune (lire la news du 5 juillet 2006), la manifestation réunira à Dijon plus de 400 professionnels venus d’Europe et des Etats-Unis et s’ouvrira vendredi 27 octobre avec le thème Impératifs économiques et liberté de création. La discussion explorera la complexité croissante de l’économie du cinéma (poids croissant des TV dans le financement du 7e art en Europe, concentration des moyens de production, augmentation du coût des films, inflation des frais de sortie et de tirage des copies, multiplication des supports de consommation des œuvres...) et la tendance à la recherche de la rentabilité à court terme qui menace la dimension artistique en favorisant la standardisation, la répétition et la peur du risque et de l’invention.
Samedi 28 octobre seront abordés successivement les sujets le développement de la vidéo à la demande en Europe, point d’ancrage d’un bouleversement des modes de diffusion du cinéma ? et Quelles règles dans la nouvelle économie du cinéma ?. Des débats qui permettront de faire notamment le point sur l’impact de la VOD (vidéo à la demande) en termes de circulation des œuvres et de financement du cinéma, ainsi que sur les conséquences de l’entrée en force des opérateurs de télécommunication dans le secteur audiovisuel. Enfin, le panel de la matinée du dimanche 29 octobre se consacrera à la question Quoi de neuf du côté de la technologie ? Définir la haute définition, un sujet très vaste touchant entre autres à l’édition des DVD nouvelle génération, à la chaîne de fabrication et aux coûts des films tournés en 35 mm ou en numérique, aux différents supports de diffusion (DVD, VOD, TNT, Satellite, TV sur mobile), à la protection des contenus, voire à d’éventuelles contraintes esthétiques nouvelles pour la création cinématographique et audiovisuelle.
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