31/08/2006

"L’industrie culturelle n’est pas un oxymore". C’est avec cette figure de style évocatrice que le vice-président du Conseil italien et ministre de la culture Francesco Rutelli a garanti aux professionnels du cinéma l'engagement "constant, transparent et passionné" du gouvernement.

Intervenant à Venise lors d’un débat organisé par le quotidien économique Il Sole 24 Ore et intitulé "Cinéma italien : changement de cap envisageable", Francesco Rutelli a annoncé une loi globale sur le cinéma et à court terme de nouvelles mesures fiscales, dans le domaine des financements et en matière d’allongement de la saison cinématographique.

" Une loi globale sur le cinéma - a déclaré le ministre - implique la modification de la loi 122 (consacrée au financement du cinéma par les chaînes de télévisions), mais aussi la définition juridique du statut de producteur indépendant, la création d’une agence nationale du cinéma, et des solutions aux problèmes de l'exploitation (notamment des salles Art & Essai). Sans oublier de sortir le cinéma du FUS (Fonds Unique pour le Spectacle) car le temps de l’assistanat pur et simple est terminé."

(Traduit de l'italien)