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VENISE 2006 Semaine de la Critique

Le pressentiment, début applaudi pour Jean-Pierre Darroussin

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Démarrage très réussi cette année au Lido de Venise pour la Semaine de la Critique avec un premier long métrage de grande qualité réalisé par l‘acteur Jean-Pierre Darroussin, un des comédiens les plus réputés (y compris à l’étranger) du cinéma français, interprète préféré de Robert Guédiguian et invité permanent des comédies d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Adapté d’un roman éponyme des années 30 signé par Emmanuel Bove, Le Pressentiment [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
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a en effet été accueilli très chaleureusement par la presse et le public cet après-midi. Le film mis en scène et interprété par Darroussin retrace les mésaventures d’un homme plutôt original, un avocat de la grande bourgeoisie parisienne étouffé par son existence qui décide un beau jour de rompre avec le présent et le passé en quittant amis et famille, travail et vie agitée, et en s’installant dans un quartier populaire de Paris pour y mener une vie spartiate et solitaire.

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Ce personnage a intrigué Jean-Pierre Darroussin dès l’instant où il a ouvert le roman pour la première fois : "J’ai lu Le pressentiment à l’âge de 20 ans" a raconté le cinéaste-acteur au public de la Mostra. "J’en ai gardé le souvenir d’une intrigue très mystérieuse composée d’éléments inquiétants, notamment la manière dont le personnage principal réussit à s’extraire de tout ce qui l’environne. C’est un sujet qui me fascine car moi non plus, je ne me suis jamais senti totalement impliqué dans la vie."

En fait, dans son style détaché et souvent inattentif, l’avocat Charles Bénestau se dédie à faire le bien autour de lui, un peu comme l’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet même si Le pressentiment, moins scintillant, évolue dans un registre plus sobre et moins porté sur les bonnes intentions. Le film excelle tout particulièrement à restituer une ville de Paris très peu vue au cinéma par les spectateurs étrangers, le Paris des cours intérieures un peu décrépies des quartiers ultra-populaires et des jardins publics nichés entre les murs.

A signaler parmi les très nombreux et très variés représentants de l’humanité qui croisent la route du personnage principal, une femme de ménage assez insupportable interprétée par Valérie Stroh, également co-scénariste du film. Le pressentiment a été produit par Agat Films & Cie avec l’appui de France 2 Cinéma et Bac Films pilote les ventes internationales.

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(Traduit de l'italien)

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