15/09/2006

Du 16 au 22 octobre, le Festival du film des Diablerets, station de ski très courue des Alpes vaudoises, propose d’explorer la nature sous trois angles thémathiques : montagne – exploits – environnement. Consacré originellement aux seuls films de montagne, le festival a élargi son horizon au fil des années, air du temps oblige!
Tandis que les films et clips sur les sports extrêmes sont concentrés dans des programmes réservés aux "afficionados", la compétition, comportant une vingtaine de films documentaires s’adresse à un public plus cinéphile.

Si la production française domine – notamment avec Doust (L’ami), tourné dans les montagnes iraniennes par la réalisatrice et productrice Sara Rastegar, Nyima et les porteurs de Philippe Lespinasse, Urgence au sommet de Régis Guarrigue, Un été silencieux de Stéphane Breton ou encore Une montagne de dangers de Laurent Cistac – la Suisse est également représentée par Näkkälä (T & C Films, Zurich), surprenante rencontre entre un vieux Suisse aux bras noueux et la tribu des Samis de Finlande restituée par Peter Ramseier, et par Harvest Moon, de Stephan Siegrist, qui retrace l’ascension du sommet himalayen du même nom.

Emus par l’exploitation de gosses dans une mine d’argent de Bolivie, Richard Ladkani et Kief Davidson proposent The Devil’s Miner (Allemagne/USA) et le Hongrois Zoltan Török rend hommage aux beautés naturelles de l’Islande dans Parting Lands – An Icelandic Saga. Les Diables d’or et autres prix seront décernés le 22 septembre.