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AUDIOVISUEL Belgique

Lancement d'ARTE Belgique

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Lancement ce 25 septembre de la dernière née du paysage audiovisuel belge, ARTE Belgique. Le décrochement de la chaîne franco-allemande en Belgique est officiel depuis plus d'une semaine après un acte de naissance signé par la ministre de la Culture, de l'Audiovisuel et de la Jeunesse de la Communauté française, Fadila Laanan, et l'administrateur de la RTBF (Radio Télévision Belge de la Communauté Française), Jean-Paul Philippot. Discutée depuis plusieurs mois, finalement signée par le conseil d'administration de la RTBF en juillet dernier et dotée d'un budget annuel de 2,6 millions d'euros alloué par la Communauté française, ARTE Belgique sera diffusée via la télévision publique et constituée d'une série de programmes culturels produits spécialement par la RTBF et diffusés dans la Belgique francophone ainsi qu'à Bruxelles, où la vocation européenne de la chaîne franco-allemande (lire l'interview de Michel Reilhac) continue ainsi de s'affirmer.

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Mais ce rayon de soleil peine à dissiper une rentrée houleuse pour les télévisions. La RTBF qui vient de ratifier ses nouveaux objectifs et renouveler son contrat de gestion pour 2007-2011 avec la Communauté Française de Belgique doit faire face à une levée générale de boucliers. Après l'ire des radios privées qui y ont lu une OPA sur les fréquences analogiques et numériques, des pétitions organisées par les professionnels du cinéma déplorant le peu d'investissement externe en matière de production, et une clause très controversée (la priorité demandée aux partenaires culturels subventionnés par la Communauté française), le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a aussi fait connaître son point de vue sur ce contrat de gestion contraire d'après lui aux objectifs du service public et à la législation européenne (notamment en terme de concurrence et de publicité). Mais d'après les derniers propos de la ministre, ce contrat n'est pas encore définitif et les possibilités d'amendements nombreuses.

Du côté flamand, après des négociations aussi mouvementées concernant le renouvellement du contrat de gestion de la VRT - Vlaamse Radio Televisie, la chaîne publique néerlandophone, une autre polémique faisait rage depuis le début du mois. Le différent qui a opposé Tony Mary, son administrateur délégué, à son ministre Geert Bourgeois, a conduit au limogeage de Mary et à son remplacement par Piet Van Roe, l'ancien directeur de la radio et de la télévision publique flamande. La goutte qui a fait déborder le vase ? L'initiative "contraire au service public" selon le ministre des Médias flamands, de donner la priorité de diffusion des épisodes d'une série flamande très populaire, à la télévision numérique de Belgacom TV.

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