18/10/2006

"Rome a posé de bonnes bases. Les opérateurs se sont bien manifestés, même s'il est difficile de conclure des négociations en seulement trois jours". Riccardo Tozzi (Cattleya), un des producteurs italiens les plus actifs, a ainsi commenté pour CinecittàNews la première édition de la "Business Street", qui pourrait devenir nouveau marché du cinéma italien. "C'est une excellente occasion de donner de la visibilité aux films et mettre en route des tractations à poursuivre lors du prochain marché du film. À Cattleya, nous avons eu un bon retour, avec beaucoup de professionnels du monde entier aux projections de nos films, Amelio et Virzì".

"Quelques uns de mes collègues étrangers n'ont pas été enchantés des films qu'ils ont vus, mais le lieu et l'organisation de la Business Street étaient parfaits", déclare Valerio De Paolis (BIM Distribution). "Il faudrait, poursuit-il, le prolonger et augmenter le nombre de films projetés. Pour l'année prochaine, je changerais les dates, car Rome est trop rapproché de la Mostra de Venise en tant que festival et de l'AFM (American Film Market) en tant que marché. Pour ma part, je suggèrerais de déplacer la Fête entre le 5 et le 15 décembre".

Pour Alessandro Usai (Mikado), "la Business Street a bien fonctionné. D'ailleurs, les réactions positives ont été nombreuses, surtout de la part des étrangers. Rome a le potentiel qu'il faut pour créer un vrai marché —avec, certes, quelques révisions à prévoir, comme l'allongement de la durée du rendez-vous. Quoiqu'il en soit, la Business Street est un instrument essentiel pour la promotion du cinéma : d'un côté, la Fête du Cinéma offre une grande visibilité médiatique et de l'autre, on fait des affaires".

(Traduit de l'italien)