25/10/2006

Le tribunal de Rome a prononcé la failllite de Finmavi, établissement financier du groupe Cecchi Gori.

La longue bataille livrée par Vittorio Cecchi Gori contre ses créditeurs, bataille commencée lors de la crise connue par l'entrepreneur de cinéma en 2002 qui se poursuit dans les salles des tribunaux depuis maintenant deux ans, semblait être arrivée à son terme à la fin de l'été avec la possibilité d'obtenir un concordat préalable, mais vendredi dernier, lors de la dernière audience, l'absence d'homologation du concordat a rendu la faillite inévitable.

La déclaration de faillite a été encouragée par les banques créditrices, avec en tête l'américaine Merrill Lynch, qui avait jadis émis un bon de 475 millions d'euros garantis sur le catalogue de films de Cecchi Gori, patrimoine de prestige qui compte des films qui ont fait l'Histoire du cinéma italien. C'est la banque d'affaires américaine elle-même qui en août, avec demandé de nouveau la liquidation de la société italienne – après le rejet d'une première requête au mois de juillet. Merrill, créditeur à raison de 190 des 630 millions de dettes, a aussi fait partie de ceux qui ont voté contre le concordat, ce qui devait nécessairement conduire à la déclaration de faillite.

Vittorio Cecchi Gori explique qu'il a "déjà demandé à ses avocats de faire appel", car ce qui est en cause, c'est "une société qui depuis dix ans, représente le cinéma italien dans le monde entier et est encore, du reste, en train de travailler sur des projets nouveaux et ambitieux".

(Traduit de l'italien)