19/01/2007

Après un record 2005 de 240 longs métrages proche de la surchauffe, l’année 2006 a vu la production française revenir à un niveau plus raisonnable de 203 films agréés, selon les données publiées hier par le Centre National de la Cinématographie (CNC). Néanmoins, ce reflux de la production à la hauteur des bilans 2004, 2002 et 2001 ne touche pas les films 100 % français : 128 longs métrages l’an dernier (soit 63 % de la production globale) contre 126 en 2005. En revanche, les coproductions internationales sont en net repli à 75 films en 2006, soit 39 de moins que l’année précédente, et reviennent aussi au niveau de 2004 (73). A noter que cette baisse est plus forte pour les coproductions majoritaires françaises (- 41 % de 61 films à 36) que pour les minoritaires (-26,5 % de 53 longs métrages à 39). Au total, sur les 203 films agréés en 2006, les 164 films d'initiative française (FIF) représentent donc 80,7 %.

Les investissements dans la production cinématographique agréée française se sont élevés en 2006 à 1,15 milliard d’euros contre 1,28 milliard en 2005, en baisse de 10,7 %. Les films d'initiative française ont bénéficié l’an dernier de 865,04 millions d’euros contre 933,67 millions en 2005 (-7,3 %), alors que les coproductions à majorité étrangère ont attiré 283,43 M€ d’investissements, en diminution de 19,6 % par rapport aux 352,46 M€ de l’année précédente. Les investissements strictement français se montent à 834,5 M€ (916,9 en 2005, soit un repli de 9 %) et sont allés pour 777,21 M€ dans les FIF (- 7 %) et pour 57 M€ dans les coproductions minoritaires hexagonales (-28 %).