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FESTIVALS Pays-Bas

Rotterdam débute en noir et blanc

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Les cinq premiers jours de l'édition 2007 du Festival de Rotterdam ont été marqués par de forts contrastes, du noir au blanc.

Mercredi, le festival s'est ouvert sur la satire argentine sur les médias The Aerial, d'Esteban Sapir, tournée en noir et blanc, de même que Parents de Ragnar Bragason et Bellavista de Peter Schreiner, tous deux présentés en avant-première internationale.

Parents est le second volet d'un diptyque sur les relations parents-enfants réalisé par le cinéaste islandais Bragason, qui a construit les personnages et établi des liens subtils entre les histoires avec les acteurs de la troupe de théâtre Vesturport selon des méthodes qui rappellent celles de Mike Leigh. Sans être aussi dense et dévastateur que Children, sorti l'année dernière, Parents reste intrigant et bénéficie lui aussi d'une photographie et d'interprétes excellents.

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Ces deux films sont des projets de Vesturport et Klikk Productions projects dont les ventes sont assurées par le Centre islandais de la cinématographie.

C'est aussi en noir et blanc, mais d'une manière encore plus picturale et sereine, que le documentaire autrichien Bellavista fait la chronique de la vie et des pensées de plusieurs villageoises italiennes qui sont les dernières à parler un dialecte de l'Est du Tyrol. La peinture qui est faite de leur style de vie en voie de disparition s'accompagne de révélations quant à leurs vies de famille. Ce film complète bien Parents, ce qui montre que la réalité et la fiction ne sont pas toujours si éloignées. Bellavista a été produit par echt.zeit.film, qui se charge aussi des ventes.

L'idée que les teintes claires ont toujours des pendants obscurs a hélas aussi été tristement illustrée par l'annonce que le gouvernement hollandais souhaite réduire les financements qu'il consacre au Fonds Hubert Bals du Festival de Rotterdam, or ce fonds, créé pour co-financer des films venant des pays en voie de développement, reçoit plus de 50% de son budget de l'État. Sandra den Hamer, directrice du festival, a plaidé pour "les films et cinéastes des pays en voie de développement qui ne peuvent se passer des aides publiques".

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(Traduit de l'anglais)

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