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LÉGISLATION Italie

La nouvelle loi selon les auteurs

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Il faut définir un nouveau type de gouvernance, de nouvelles formes de soutien financier, des lois antitrust fermes qui s'appliquent dans tout le domaine de la communication. C'est ce que demandent les promoteurs des Journées des auteurs - Venice Days au gouvernement, qui s'est engagé à faire approuver la nouvelle Loi sur le cinéma avant la fin de l'année.

Dans un document (dont le texte complet est disponible en italien) rédigé comme conclusion d'un séminaire commencé à l'occasion de la dernière Mostra de Venise et poursuivi en plusieurs rencontres (où se sont retrouvés des intervenants de tous les domaines du cinéma - auteurs, producteurs, distributeurs, exploitants, critiques, journalistes de cinéma), les auteurs de l'Anac (Association nationale des auteurs de cinéma) et les membres de l'API (Auteurs et producteurs indépendants) ont spécifié les solutions à adopter pour résoudre à la base les problèmes dont souffre le cinéma italien, qualifié de "marché déformé et paralysé".

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Au coeur du document en question, on trouve l'idée d'un Centre national du cinéma calqué sur le CNC français et doté d'une autonomie de gestion et d'une indépendance financière lui permettant d'assurer la plupart des fonctions qui dépendent pour l'instant du département Cinéma du ministère italien de la Culture : mettre en oeuvre les politiques publiques, développer, par le biais d'un observatoire, les activités d'enquête et de statistiques sur le marché, prendre les décisions concernant les soutiens financiers à la production, le développement, la promotion, la distribution, la diffusion et l'exploitation et gérer les ressources correspondantes et collaborer aux activités de formation professionnelle.

Les auteurs soulignent également l'urgence d'une loi antitrust générale qui permette de reconstruire un marché dynamique en termes de concurrences et de pluralisme des contenus. 'Nous sommes bien conscients que les positions de monopole ne disparaissent pas qu'à coup de lois, a précisé Roberto Barzanti, président des Venice Days, mais c'est un point de départ important, car le pluralisme est aussi essentiel à la culture qu'il l'est à la concurrence".

Texte complet du document (disponible uniquement en italien)

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(Traduit de l'italien)

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