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PRODUCTION France

Bilan 2006 (1) : retour au rythme de croisière

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Après une surchauffe en 2005, la production cinématographique française a opéré un retour à son rythme de croisière avec 203 longs métrages agréés en 2006 dont 164 films d’initiative françaises (FIF) et 39 coproductions minoritaires. Telle est l’information principale divulguée hier par Véronique Cayla, la directrice générale du Centre National de la Cinématographie (CNC) lors de la présentation à la presse du bilan de la production cinématographique française 2006. Après analyse, le bond de l’année précédente à 240 films semble avoir été lié à une anticipation des producteurs dans l’incertitude à l’époque de la réforme du crédit d’impôt alors en négociations avec Bruxelles.

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Du côté des financements, les statistiques 2006 entérinent près d’1,15 milliard d’euros d’investissements dans la production française dont 865 M€ dans les FIF et 283,4 M€ dans les coproductions minoritaires. A noter également une amélioration du financement des FIF dont le nombre a baissé de 12 % de 2005 à 2006 alors que les investissements les concernant n’ont diminué que de 7 %, le budget moyen passant de 4,99 M€ à 5,27 M€. Dans le détail, les investissements français se sont élevés à 834 M€ en 2006 (777 millions pour les FIF et 57 millions pour les coproductions minoritaires) alors que 314 M€ de financements étrangers se sont portés pour 88 millions sur les FIF et 226 millions sur les films à majorité étrangère.

Alors que le cinéma français maintient un fort taux de renouvellement avec 56 premiers longs et 27 seconds films sur les 164 FIF agréés, la structure des sources de financement connaît cependant de très légères évolutions. Sur le versant des télévisions, la chaîne cryptée Canal + reste l’incontestable leader avec 138 M€ d’investissements pour 125 films préachetés (109 FIF et 16 coproductions minoritaires). En revanche, les chaînes hertziennes ont vu leurs investissements en préachat et coproductions baisser de 20 % avec près de 102 M€ pour 84 films : TF1 (44 M€), France 2 (29 M€), France 3 (14,6 M€), M6 (9 M€) et Arte (5,25 M€). Enfin, TPS a investi 14 M€ en 2006 et CinéCinéma 9,3M€.

Ce tassement des engagements des TV est néanmoins contrebalancé par la progression des financements publics : crédit d’impôt (119 longs métrages bénéficiaires en 2006 ), fonds régionaux (13,4M€ pour 59 films), Sofica (32,8 M€ sur 78 longs) et soutien automatique (56 M€ investis dans la production) et sélectif du CNC (19,5 M€ d’avances sur recettes avant réalisation pour 52 films).

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