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CANNES 2007 Hors-compétition

Un pour tous et tous pour un

par 

"Le cinéma est une aventure collective" : c'est le Brésilien Walter Salles qui a ainsi le mieux résumé le sens de l'oeuvre collective Chacun son cinéma - To Each His Cinema, mise en branle par le président du Festival de Cannes, Gilles Jacob, pour le 60ème anniversaire du grand événement.

Plus encore que la durée dépassant les 120 minutes de ce film-collage composé de 33 courts métrages signés par autant de grands cinéastes, c'est de voir tous ces auteurs réunis pour la conférence de presse qui a impressionné l'audience. Le cinéma a désormais plus de cent ans et les artistes présents dans cette salle en représentaient bien soixante-quinze, dans la mesure où le premier film du plus âgé d'entre eux, Theo Angelopoulos, remonte à 1931. Seuls trois cinéastes ont manqué à l'appel des 33, mais on ne saurait manquer de tous les citer, par ordre alphabétique : outre Angelopoulos, ont participé Olivier Assayas, Bille August, Jane Campion, Youssef Chahine, Chen Kaige, Michael Cimino, Ethan et Joel Coen, David Cronenberg, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Manoel De Oliveira, Raymond Depardon, Atom Egoyan, Amos Gitai, Hou Hsiao Hsien, Alejandro Gonzalez Iñarritu, Aki Kaurismaki, Abbas Kiarostami, Takeshi Kitano, Andrei Konchalovsky, Claude Lelouch, Ken Loach, Nanni Moretti, Roman Polanski, Raoul Ruiz, Walter Salles, Elia Suleiman, Tsai Ming Liang, Gus Van Sant, Lars Von Trier, Wim Wenders, Wong Kar Wai et Zhang Yimou.

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Le meilleur du cinéma mondial étant là à la disposition des journalistes, c'est Polanski qui a haussé le ton : "Je crois que c'est une occasion unique, vraiment rare, d'avoir une telle assemblée de metteurs en scène importants, assis, faisant face à un public de critiques... alors avoir des questions tellement pauvres ! Je crains vraiment que ce soit l'ordinateur qui vous ait abaissés à ce niveau ; vous ne vous intéressez plus à ce qui se passe au cinéma, vous ne tapez plus parce que vous n'avez plus besoin de clavier : vous transférez des informations avec votre souris sur le papier que vous allez donner à la rédaction, et c'est pour cela que vous en savez si peu sur nous tous. Alors franchement, allons bouffer !", a-t-il conclu.

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(Traduit de l'italien)

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