L'organisme antitrust critique les limites imposées aux salles de cinéma
par Camillo De Marco
Une loi-cadre s'impose pour assurer l'entière libéralisation de l'ouverture des salles de cinéma, encore sujette à trop de restrictions malgré les nouveautés introduites par la première série de mesures de libéralisation. La demande en a été faite par une lettre envoyée au Gouvernement et au Parlement par l'organisme de surveillance de la concurrence et du marché.
L'organisme antitrust sollicite, en particulier, l'élimination des limites relatives à l'ouverture des salles de cinéma, rappelant que le régime des autorisations pour l'ouverture de salles plus grandes, c'est-à-dire des salles de plus de 1300 places, est encore en vigueur, alors que l'institution antitrust juge nécessaires des dispositions qui permettent à de nouveaux opérateurs d'accéder au marché quel que soit le nombre de places assises disponibles dans leurs salles, ce qui stimulera le fonctionnement des mécanismes concurrentiels.
La demande de loi-cadre souligne également la nécessité d'introduire dans la réforme du secteur, en ce moment soumise à l'examen du Sénat, des obligations d'information à la charge des gérants de salles sur les horaires précis des films pour éviter aux spectateurs qui ne le souhaitent pas d'assister à la projection de spots publicitaires.
(Traduit de l'italien)
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.