L'Agis contre la réforme
par Cineuropa
Alberto Francesconi, président de l'Agis (qui regroupe toute les associations qui travaillent dans le monde du spectacle), a rejeté les deux propositions de réforme déposées au Parlement par l'Ulivo et Rifondazione Comunista.
Comme le rapporte l'agence Apcom, au cours d'un entretien télévisé rendu public aujourd'hui, Francesconi a expliqué que "la taxe proposée est irréalisable". Il a également rejeté la proposition de création d'une Agence nationale du cinéma sur le modèle français ; pour lui, "c'est un modèle qui ne fonctionnerait pas en Italie, car la distinction entre bureaucratie et politique n'y est pas si nette".
La proposition de loi portant réforme du cinéma soumise par Rifondazione Comunista suscite également la perplexité du président de l'Agis, à l'exception des mesures sur la TVA qui "devrait, pour le cinéma, être abaissée à 4%". Francesconi a ajouté qu'il est "favorable à un financement direct de l'État qui se concentre surtout sur la recherche et la découverte de nouveaux talents. Le reste des ressources devrait par ailleurs permettre de financer des mécanismes d'aide automatique qui prévoient des primes pour les films qui font de bonnes recettes ou qui interviennent par crédit d'impôt et facilitent les investissements dans le monde du cinéma".
(Traduit de l'anglais)
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