05/09/2007

L'année dernière, Children of men, d'Alfonso Cuarón, proposait sur le Lido la dystopie d'un avenir malade sans enfants. Aujourd'hui, c'est l'Anglaise Penny Woolcock qui décrit un futur proche de cauchemar dans Exodus, présenté en avant-première mondiale dans la section Horizons.

Le titre n'est pas d'inspiration biblique par hasard, de même que les noms des personnages, Moïse (Daniel Percival) et Pharoah (Bernard Hill), héros de cette relecture qui transporte l'Ancient Testament à notre époque et imagine des indésirables de toutes sortes (dealers, pédophiles, immigrés) confinés dans une petite ville balnéaire tranquille. Moïse, sauvé des eaux, est adopté par le leader populiste Pharoah (“le petit fasciste qui est en nous tous", selon le réalisateur) ; plus tard, il saura mener la révolte des habitants de Dreamland (un nom de rêve qui cache le cauchemar de la prison) pour gagner, entre autres, l'amour de Zipporah, interprétée par Clare-Hope Ashitey, déjà à l'affiche de Children of men.

Si dans le film hispano-mexicain La zona [+lire aussi :
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Exodus, écrit par Penny Woolcock elle-même, a été produit par Artangel et Channel 4. Y ont également investi Creative Partnerships, Arts Council England, Kent County Council et The Esmée Fairbairn Foundation.

(Traduit de l'italien)