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FESTIVALS Italie

Coppola et Malick pour une Fête "Extra"-ordinaire

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La section "Extra" de la Fête du Cinéma de Rome ne se compose pas que de films : le programme de la section (gérée pour la deuxième année consécutive par le critique de cinéma Mario Sesti) confirme sa vocation expérimentale de terrain d'exploration du cinéma contemporain et des tendances qui l'animent. Les titres sélectionnés sont en moindre nombre (28 seulement, contre 40 l'année dernière), mais les rencontres auront plus de carrure.

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La visite de Terrence Malick, cinéaste le plus prisé de collègues du calibre de Martin Scorsese, est parmi les plus attendues. La Fête romaine est parvenue à convaincre l'auteur de Badlands et The Thin Red Line d'abandonner son habituelle réserve pour adopter le rôle inattendu d'érudit du cinéma italien et montrer au public ses séquences préférées de Sedotta e abbandonata de Pietro Germi et Il Posto d'Ermanno Olmi.

La curiosité du public est également attisée par la rencontre avec Francis Ford Coppola, rendez-vous aux parfums de famille – car on a annoncé la présence de ses enfants Roman et Sophia, ainsi que de sa femme Eleanor –, et par la visite de Bernardo Bertolucci, qui avant la projection de Novecento, retrouvera l'acteur principal, Gérard Depardieu.

Les titres européens présentés dans cette section sont nombreux, à commencer par le diptyque Children [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
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et Parents, projetés dans le cadre d'un gros plan sur l'Islandais Ragnar Bragason. La Norvège est représentée par Natural Born Star d'Even Benestad, qui raconte la véritable histoire de Fred Robsahm, acteur et (surtout) premier époux du sex-symbol italien Agostina Belli. Si la présence francophone se limite au titre belge La position du lion couché de Mary Jimenez, produit par les frères Dardenne, et celle de l'Espagne à La sobra del iceberg, de Hugo Domènech et Raul Montesinos (documentaire qui présente de nombreux points communs avec Flags of our fathers de Clint Eastwood), la délégation italienne est quand à elle nombreuse.

Avec Le pere di Adamo, Guido Chiesa démontrera le curieux parallèle qui existe entre la formation des nuages et celle des mouvements sociaux. The Universe of Keith Haring de Christina Clausen (sur le célèbre artiste), Parole sante de Ascanio Celestini (sur la précarité de l'emploi dans les centres d'appels) et Zero – Inchiesta sull’11 settembre de Franco Fracassi et Francesco Trento (film qui remet en question la soi-disant vérité sur les Twin Towers) concourront tous les trois, ainsi que douze autres documentaires tous présentés en avant-première européenne ou internationale, pour remporter les 20 000 euros du Prix CULT. À leurs côtés, hors-compétition, le public pourra voir Auschwitz 2006, où Saverio Costanzo filme des étudiants romains en visite au camp d'extermination nazi, et Niente è come sembra, troisième film du chanteur à textes Franco Battiato où se mêlent philosophie et spiritualité.

Les films, rencontres et événements sont donc nombreux dans cette section qui sortira des salles de l'Auditorium pour toucher les ciné-clubs, les centres sociaux et les salles d'art et d'essai de la capitale. En attendant le programme complet (qui sera annoncé le 27 septembre), on commence ainsi déjà à voir se dessiner les contours de la deuxième Fête du Cinéma de Rome.

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(Traduit de l'italien)

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