01/10/2007

Via Veneto, symbole hollywoodien sur le Tibre, va se remettre à parler cinéma. Du 18 au 21 octobre, la Fête internationale du Cinéma de Rome proposera, dans cette rue où fut tournée la Dolce vita, la deuxième édition de son marché, baptisé The Business Street. Après le succès obtenu l'année dernière, il s'attachera à ce que se confirme l'intérêt (et la faveur) des opérateurs internationaux ainsi qu'à préciser ses objectifs et stratégies.

La mission de ce marché, depuis sa première édition, est de constituer une référence pour le cinéma de qualité et pour la communauté internationale qu'est l'industrie du cinéma (avec un accent sur l'Europe) en offrant une structure flexible qui soit d'une part l'authentique centre des affaires de la Fête et d'autre part une initiative spéciale dans le cadre du programme d'ensemble de l'événement.

À cette fin, The Business Street, manifestation dirigée par Giorgio Gosetti et coordonnée par Diamara Parodi et Sylvain Auzou, propose quatre intenses journées de projections (près de 120 dans dix salles), de rencontres et d'approfondissements auxquels participeront de plus en plus de professionnels du secteur. Entre acheteurs, vendeurs, maisons de production et institutions nationales, les sociétés accréditées sont déjà au nombre de 250 et 500 professionnels ont déjà confirmé leur présence, ce qui représente une augmentation de 25% des participants.

Trois rencontres sont particulièrement attendues au siège des Hortii Sallustiani qui seront d'accès libre même aux non-accrédités. Le 20 octobre, l'Association italienne des documentaristes (Doc/it) présente une "Rencontre professionnelle du long métrage documentaire", durant laquelle une dizaine d'auteurs et producteurs européens et américains feront face à leurs collègues italiens pour discuter de tout ce qui concerne le développement, le financement et la distribution du cinéma du réel.

Le 21 octobre, le groupe Media Consulting et le Forum mondial de la stratégie et de la finance lanceront un débat sur les nouvelles relations culturelles et économiques entre les cinématographies de l'Union européenne et celles de l'Est. Le lendemain, l'API (Association des producteurs indépendants italiens) présentera Le passage au numérique dans le monde – Nouveaux terrains de création et de distribution, discussion consacrée aux nouvelles frontières du cinéma numérique.

(Traduit de l'italien)