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INDUSTRIE France

Le CNC calme le jeu chez les exploitants

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Au 62e congrès de la Fédération Nationale des Cinémas Français , la directrice générale du Centre National de la Cinématographie (CNC), Véronique Cayla a tenté hier d’apaiser le climat houleux agitant les exploitants hexagonaux ces derniers mois. Après avoir pronostiqué une fréquentation 2008 au niveau de 2007, regretté la faiblesse de l‘offre estivale de films français et souligné que depuis 2001 la part de marché de la production nationale n’a jamais été inférieure à 35 %, Véronique Cayla a abordé les sujets qui fâchent : les cartes illimitées (article) et le débat autour des salles publiques (news) .

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Rappelant que les cartes illimitées "ont un impact favorable sur la fréquentation, en particulier pour les films les plus fragiles", elle a annoncé le lancement par le CNC d’une série d’études : évaluation générale des politiques tarifaires, analyse économique des formules d’abonnement illimitées, impact des entrées des cartes sur l’évolution de la fréquentation, la carrière des films, les équilibres géographiques et entre opérateurs, profil des possesseurs de cartes, bilan et préconisations de la Commission d’agrément des cartes illimitées.

Sur les salles publiques, la directrice générale du CNC a insisté sur leur légitimité quand elle est fondée sur une différence par rapport à une exploitation purement commerciale afin d’éviter une concurrence déloyale. Elle a surtout précisé qu‘"au niveau global, il n'y a pas de problème, puisque si près de 20% des exploitants relèvent du droit public, ils captent moins de 2% des recettes de l’ensemble de l’exploitation." Enfin, Véronique Cayla a fait le point sur le passage à la projection numérique qui a fait l’objet d’un accord récent avec les Allemands du FFA (news). S’ouvre maintenant une phase plus concrète avec des groupes de travail devant fixer les critères techniques (certification et contrôle des matériels, de la fabrication et du transport des copies, des clefs) et un modèle économique, le système américain "du tiers investisseur ayant clairement montré ses dangers et ses limites."

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