email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

INDUSTRIE France

La piraterie à la loupe

par 

La vidéo davantage menacée que la salle et les films français beaucoup plus épargnés que la production américaine : tels sont les enseignements de la 3e étude annuelle sur l’offre pirate de films sur Internet publiée hier par le Centre National de la Cinématographie (CNC) et l’Alpa (Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle). Mesurant les fichiers pirates disponibles sur les réseaux Peer to Peer en 2006, cette enquête non exhaustive a recensé 427 films pirates en version française (142 français, 206 américains et 79 d’autres nationalités) et révèle notamment que 40,5 % des films sortis en salles en 2006 sont disponibles sur Internet en version française l’année de leur sortie (contre 37,9 % en 2005 et 36,4 % en 2004). Cependant, seuls 28,9 % des films français distribués en salles durant la période sont piratés contre 68,9 % des films américains.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

En amont, le piratage de films français avant leur sortie en salles a été inexistant en 2006 alors que le phénomène concerne 59 % des longs métrages américains. En moyenne, un film français pirate est disponible 4 mois et 10 jours après sa sortie dans les salles françaises alors que les productions US en version française le sont 16 jours avant leur lancement dans les salles hexagonales. Des délais qui confirment un impact majeur de la piraterie sur le marché de la vidéo : en 2006, 93,6 % des films piratés et déjà sortis en salles sont disponibles sur les réseaux Peer to Peer avant leur sortie en DVD sur le territoire français (91,8 % en 2005).

Du côté des sources de piraterie, les enregistrements dans les salles représentent 24,2 % des fichiers pirates, mais restent marginaux en France (2 % des sources pirates des films français contre 4,2 % en 2005 et 8,8 % en 2004) par rapport au continent nord-américain (25,3 % des sources pirates contre 16,7 % en 2005). De la même manière, le Téléciné (copie pirate professionnelle à partir de la numérisation d’une copie argentique) qui concerne 5,4 % des fichiers (contre 0,8 % en 2004) ne représente que 1,0 % des sources pirates de films français (5,4 % en 2005) contre 7,9 % pour les longs métrages américains.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy