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FESTIVAL DE LONDRES Film on the Square

Quand les demandeurs d'asile rappellent l'Ancien Testament

par 

La scénariste-réalisatrice britannique encensée Penny Woolcock ( The Death of Klinghoffer, The Principles of Lust) s'intéresse maintenant à l'Ancien Testament avec Exodus . Cependant, elle donne à l'histoire de Moïse un tour tout-à-fait contemporain en la situant parmi les demandeurs d'asile qui restent dans les décombres de la vieille station balnéaire de Margate.

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Le film, dont l'action se situe dans un avenir non défini, monte le politicien Pharaon Mann (un tour de force pour Bernard Hill) contre son fils adoptif Moïse (Daniel Percival) quand ce dernier prend partie pour les pauvres gens qui sont enfermés dans ce camp muré ironiquement baptisé "Dreamland". Tandis que Mann se dégrade mentalement, Moïse passe du statut d'universitaire à celui de meneur d'hommes.

Pour Woolcock, "L'histoire de Moïse est une histoire de migration, ce qui est en quelques sortes l'histoire de l'humanité. Nous cherchons tous la Terre Promise, c'est-à-dire un endroit où l'on est content et en sécurité. Il y a beaucoup de demandeurs d'asile à Margate et des tensions existent entre eux et les locaux, qui ont l'impression que les premiers ont droit à un traitement de faveur. J'ai dû me demander qui sont les 'juifs d'aujourd'hui' et il m'a semblé que ce sont, et les demandeurs d'asile, et nos propres concitoyens les moins bien lotis".

Woolcock a longtemps été fasciné par les gens en marge de la société. Elle pense que "c'est peut-être en partie parce que j'ai grandi en Argentine et que j'ai toujours été intéressée par ce qui se passait dans le monde secret des bidonvilles des environs. J'ai ensuite moi-même vécu quinze années de pauvreté, en tant que mère célibataire, et cela m'a laissé des impressions qui sont peut-être hors-normes pour la plupart des femmes de la classe moyenne".

Le Festival de Londres (17 octobre-1er novembre) s'est avéré une vitrine idéale pour ce film. "C'est merveilleux pour un petit film indépendant d'être projeté dans des salles grand public – voir mon film dans une salle pleine à Leicester Square est déjà une grande joie !", avoue Woolcock.

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(Traduit de l'anglais)

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