L’empreinte contre la piraterie
par Fabien Lemercier
Front uni des organisations professionnelles de l’industrie cinématographique française pour trouver une solution technique afin d’endiguer le piratage des films qui "risque d’altérer durablement la diversité et le dynamisme du cinéma dans notre pays, pèse de plus en plus lourdement sur son économie et fait obstacle au succès des offres légales" (lire la news). Dans un communiqué commun, le Blic (Bureau de liaison des industries cinématographiques) et le Bloc (Bureau de liaison des organisations du cinéma) ont décidé de prendre l’initiative "face à la contrefaçon massive des œuvres cinématographiques sur les réseaux numériques et à la passivité de nombre des opérateurs de l’Internet."
Les deux organisations demandent "à ce que soit constitué auprès d’un organisme habilité une base de données ayant vocation à contenir les sources numériques des œuvres nécessaires à la création des empreintes numériques des films par les opérateurs de l’Internet, notamment les acteurs du Web 2.0" (sites de partage vidéo). "Cette base de données sera destinée à mettre les empreintes numériques à disposition des opérateurs de l’Internet pour les amener à accomplir leur obligation d’identifier les contenus illicites qu’ils transportent ou hébergent."
Le Blic réunit entre autres l’Association des producteurs indépendants (API), la Fédération des industries du cinéma de l'audiovisuel et du multimédia (Ficam), la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) et la Fédération nationale des distributeurs de films (FNDF). De son côté, Le Bloc représente notamment l’Association des producteurs de cinéma (APC), le Syndicat des producteurs Indépendants (SPI), la Société des réalisateurs de films (SRF), l’Union des producteurs de films (UPF), Distributeurs Indépendants Réunis Européens (DIRE) et le Syndicat des producteurs de films d’animation (SPFA).
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