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PRODUCTION Italie

Un polar politique

par 

Andres, nègre d'un homme politique candidat aux élections, disparaît mystérieusement par une nuit pluvieuse. Voilà l'incipit de All'amore assente (Andres and Me) [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
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, deuxième film (quatre ans après Il vento, di sera) d'Andrea Adriatico, un polar qui se désintéresse volontairement du suspense et explore la crise d'identité d'un homme dont le métier est d'écrire des discours avec lesquels il n'est pas d'accord.

C'est une approche atypique du monde de la politique que celle de ce film qui, assure le réalisateur, "ne parle pas de droite et de gauche mais du malaise croissant d'une société qui ne se reconnaît plus dans les personnalités publiques". Comme dans Il vento, di sera, "dans All’amore assente aussi les sphères publiques et privées se chevauchent', confirme Stefano Casi, co-scénariste du film avec Adriatico et l'écrivain Marco Mancassola.

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Ce film, fondé sur des éléments autobiographiques (Adriatico a été écrivain de discours politiques), se passe dans une région Emilia sous la pluie battante : c'est "la toile de fond acoustique de l'histoire, mais surtout le symbole du besoin intérieur qu'a le personnage de se laver" de son métier, explique le réalisateur.

"Nous sommes entrés dans une dimension différente, nocturne", se souvient Francesca d’Aloja, qui incarne l'ex–femme d'Andres. L’actrice, qui fera prochainement ses débuts à la réalisation avec Il sogno cattivo (adaptation du roman éponyme dont elle est l'auteur), s'est fiée à la sensibilité d'Adriatico sans enquêter sur le personnage ; ce qui l'a fascinée, c'est "l'anti–réalisme du scénario, qui déforme la réalité".

A ses côtés et ceux de l'acteur principal, Massimo Poggio, le casting est insolite, avec Corso Salani et Eva Robin dans des petits rôles, l'apparition du réalisateur Tonino Valerii et de Milena Vukotic dans, comme le rappelle le metteur en scène, "un plan–séquence de 9 minutes tourné dans des conditions très difficiles".

All’amore assente, produit par Monica Micoli pour Cinemare et présenté au dernier Festival de Londres, sort en Italie, en pleine campagne électorale, le 5 avril, distribué par Vitagraph.

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(Traduit de l'italien)

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