Etat des lieux du cinéma italien
par Daniela Palermo
Où va le cinéma italien ? C'est à cette question qu'ont cherché de répondre des acteurs, réalisateurs, producteurs et experts en communication au cours du congrès-symposium qui s'est tenu hier à l'Université La Sapienza de Rome – un état des lieux du cinéma allant de la perméabilité de la frontière entre petit et grand écran aux responsabilités des auteurs et producteurs sans oublier l'impact de la diffusion de l'internet sur l'exploitation des films.
"En 2007, a souligné Severino Salvemini, professeur de gestion d'entreprise, le nombre de spectateurs a augmenté, ce qui est prometteur pour le cinéma italien, qui a dépassé les 32% de parts de marché". Des problèmes demeurent. "Il faut réfléchir, a insisté Alessandro Usai (de Mikado), sur la raison qui fait que des films comme La graîne et le mulet [+lire aussi :
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fiche film] coûtent aux distributeurs trente fois moins qu'un film d'auteur italien qui ne garantit au demeurant pas d'obtenir le même succès. Les films d'auteurs italiens ont plus de succès à l'étranger qu'ici, où le succès va aux produits commerciaux".
La faute n'en revient pas entièrement aux spectateurs. "Je crois, a expliqué Riccardo Tozzi (Cattleya), que notre cinéma d'auteur ne fait pas les démarchés adaptées pour s'adresser aux jeunes. Il n'y a pas encore, hélas, de Juno ou de Into the Wild italien".
(Traduit de l'italien)
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