"Un peu de chocolat" ça ne fait pas de mal
Les écrans espagnols accueillent la lumineuse et optimiste comédie dramatique Un poco de chocolate, premier film du jeune réalisateur basque Aitzol Aramaio. Ce film a été présenté au dernier Festival du cinéma espagnol de Málaga, dont il a assuré la clôture.
Le titre a changé mais Un poco de chocolate est l'adaptation du roman Un tranvía en Sp (2001) d'Unai Elorriaga. Cet ouvrage, publié dans plusieurs pays européens (dont l'Allemagne et l'Italie), et aux États-Unis, a obtenu beaucoup de succès auprès du public et de la critique, ce qui lui a valu le Prix national espagnol de littérature. Le réalisateur et Michel Gatzambide, qui l'a soutenu par son expérience, ont écrit le scénario ensemble. Le succès du livre aidera très certainement le film, qui a été chaudement accueilli tant à Málaga que lors de son avant-première au Pays Basque, où il a été tourné.
Le film compte quatre personnages principaux : un frère et une soeur vieillissants et un jeune couple, tous seuls et pleins d'incertitudes. Le destin les réunit quand Lucas, en sortant de l'hôpital au bras de sa soeur María, constate avec surprise qu'un squatteur, Marcos, s'est installé chez lui avec Roma. Petit à petit, une relation s'établit entre eux quatre, mais ils doivent finalement reprendre des chemins bien distincts.
La distribution est un des points forts de la production : on trouve à l'affiche l'Allemand Daniel Brühl, qui s'exprime dans un espagnol parfait, l'Argentin Héctor Alterio, Julieta Serrano et Barbara Goenaga. Le budget du film, produit par Tusitala, Egutera et Mundo Ficción, s'est monté à 1,9 million d'euros. Aurum le distribue dans les cinémas espagnols sur 50 copies.
(Traduit de l'espagnol)
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