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CANNES 2008 SIC / Belgique

Une Rumba au royaume du burlesque

par 

Suicide raté, amputation, amnésie, perte d’emploi, maison incendiée, tabassage…, et pourtant le rire et la poésie sont au rendez-vous de Rumba [+lire aussi :
critique
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interview : Charles Gillibert
interview : Dominique Abel et Fiona Go…
fiche film
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, le second long métrage belgo-français du trio Dominique Abel - Fiona Gordon et Bruno Romy qui a été projeté hier soir sur la Croisette en séance spéciale à la Semaine Internationale de la Critique.

Dans la lignée de leur premier film multiprimé L’iceberg [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, le trio de réalisateurs de Rumba se plonge avec délectation dans le burlesque, l’humour noir et absurde, le comique de répétition, un cinéma tirant vers le muet où règnent les plans fixes et l’artifice souligné des décors. Un petit théâtre très personnel et ultra inventif hérité des univers de Chaplin, Keaton ou encore Tati, où les accessoires sont source de gags multiples (le fil de la robe qui se dévide, la jambe de bois incendiaire, la béquille insaisissable…) s’enchaînant sans répit dans un style décalé qui ne fait pas l’unanimité chez les spectateurs en raison de l’élasticité plus ou moins importante de l’humour chez les uns et les autres.

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Scénarisé par les trois complices, Rumba raconte les mésaventures tragi-comiques d’un couple interprété par Fiona Gordon et Dominique Abel. Professeurs atypiques d’anglais et de gym passionnés par les concours régionaux de danse latino (avec au passage une séance hilarante d’habillage en voiture), le duo béat et un peu ringard tombe un jour sur un dépressif (Philippe Martz) dont le suicide raté les envoie à l’hôpital. Bilan : une jambe amputée pour elle, une amnésie totale et permanente pour lui, deux infirmités entraînant une cascade de catastrophes que l’amour poétique des deux personnages finira par surmonter dans la meilleure tradition des mélodrames. Et les ombres de nos deux clowns malchanceux et maladroits, toujours bercés d’une pointe de mélancolie et d’autodérision, s’en iront encore danser au pays de l’imagination.

Produit à parts égales par la Belgique via Courage Mon Amour Films (la société des cinéastes) et par les Français de MK2, Rumba a bénéficié d’un budget de 2,1 € incluant notamment une coproduction de la RTBF, 350 000 euros d’avance sur recettes du Centre National de la Cinématographie (CNC) , 500 000 euros du Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Communauté Française de Belgique, le soutien de la région Haute-Normandie et des préachats de Canal + et TPS. MK2 qui assurera la distribution en France pilote les ventes internationales.

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