email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

CANNES 2008 Italie

L'Italie s'affirme sur la Croisette

par 

À quelques heures de l'ouverture du Festival de Cannes, la délégation italienne attire de plus en plus d'attention. Contrairement à l'année dernière, elle arrive sur la Croisette avec deux films (et trois coproductions) en lice pour la Palme d'or.

Au sein du jury qui décidera de leur sort se trouve l'acteur et réalisateur italien Sergio Castellitto, qui se dit "prêt à expliquer à mes collègues du jury international les expressions napolitaines de Gomorra [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Domenico Procacci
interview : Jean Labadie
interview : Matteo Garrone
fiche film
]
". Ce film de Matteo Garrone sur la Camorra a en effet conservé le dialecte des voyous. Il y a exactement trente ans, Cannes a su apprécier un choix analogue en récompensant L’albero degli zoccoli d'Ermanno Olmi, tourné dans un dialecte bergamasque incompréhensible.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Une clef de lecture pourrait aussi être utile pour mieux comprendre Il Divo [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Nicola Giuliano
interview : Paolo Sorrentino
interview : Philippe Desandre
fiche film
]
, film biographique consacré par Paolo Sorrentino au Président du Conseil aux sept mandats (aujourd'hui sénateur à vie) Giulio Andreotti. Ce n'est pas par hasard que le pressbook du film se conclut par un glossaire des trente dernières années de la vie politique italienne, des Brigades rouges à "Tangentopoli" (surnom du Milan corrompu).

C'est aussi d'Histoire, mais d'une Histoire moins récente, que traite Sanguepazzo [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
de Marco Tullio Giordana (projection spéciale hors-compétition), avec Monica Bellucci et Luca Zingaretti dans les rôles de Luisa Ferida et Osvaldo Valenti, couple d'acteurs qui, au crépuscule du régime fasciste, ont été complices des tortures infligées par Pietro Koch (interprété par Paolo Bonanni) et sont morts fusillés par les partisans en 1945.

C'est à l'actualité que s'intéresse le titre italien choisi à la Quinzaine, Il resto della notte de Francesco Munzi, film qui promet d'être tragique et désespéré, car il met face-à-face la bourgeoisie aisée d'une ville du Nord indéterminée et l'humanité désespérée qui vit à la limite de la légalité.

L'Italie est en outre représentée, en compétition, par trois coproductions : Le silence de Lorna, des Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne (coproduit par Lucky Red), La frontière de l’aube du Français Philippe Garrel (coprod. StudioUrania) et Three Monkeys [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Zeynep Ozbatur
fiche film
]
du Turc Nuri Bilge Ceylan (coprod. BIM).

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy