26/05/2008

Tout comme la météo, la température du Marché de Cannes 2008 est restée plutôt tiède pour la plupart des sociétés de ventes et ensoleillée pour la douzaine de sociétés qui présentaient des titres importants en sélection officielle, comme A Christmas Tale [+lire aussi :
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Les acheteurs semblent être arrivés tard pour repartir vite, après seulement trois ou quatre jours ; tout le monde a trouvé le marché moins achalandé cette année. La plupart des vendeurs ont blamé la météo, la faiblesse du dollars, la qualité de la production locale (notamment au Japon), la faiblesse des marchés DVD et télévision et l'escalade des coûts de copie et publicité. L'Amérique latin, le Moyen-Orient, l'Asie (sauf le Japon) et les petits pays européens ont été très actifs dans l'ensemble (notamment la Suisse, l'ex-Yougoslavie, le Portugal et la Grèce).

Ailleurs, les acheteurs se sont montrés très sélectifs. Les distributeurs américains étaient tous là, mais c'est IFC qui a eu le plus d'appétit, suivi par The Weinstein Company. Parmi les cinq plus grands pays européens, les Britanniques et les Français ont fait des affaires, se battant souvent pour des titres similaires. Les Espagnols, les Allemands et les Italiens ont moins fait d'achats.

"Les vendeurs américains sont plus agressifs et les productions nationales sont meilleures", a souligné Thorsten Ritter, de Bavaria. Ce qui nous reste c'est une toute petite part du marché".

Rasmus Ramstad, directeur général de la major scandinave Svensk Filmindustri, a exprimé les sentiments des acheteurs par rapport au marché : "Il y a beaucoup de choses proposées mais très peu de titres qui correspondent à ce que nous recherchons. Le marché est de plus en plus polarisé par des grosses productions de plus en plus importantes. Les petits films peuvent marcher, mais les productions moyennes ont du mal".

Une fois de plus, la participation en hausse annoncée par les organisateurs du marché reflète la présence croissante des producteurs et financiers, pas des responsables des achats. Entre une forte production et de mauvaises ventes ces derniers marchés, il y a un engorgement qui met l'accent non plus sur la production mais sur les questions de ventes et de distribution.

(Traduit de l'anglais)