05/06/2008

"Le décret-loi fiscal approuvé par le gouvernement a rayé d'un coup de crayon les crédits fiscaux, alors même que le ministre de la Culture dit qu'il veut les remettre en place. Cette mesure prévue par la dernière loi de budget représente la possibilité pour le cinéma de trouver des ressources privées sur le marché – un choix moderne et libre". Le mouvement des Centoautori ("cent auteurs") fait de nouveau appel au gouverment pour le cinéma italien, notamment par la bouche du réalisateur Daniele Luchetti qui, dans le cadre d'une rencontre sur le cinéma d'auteur organisée par Venice Days à l'Académie de France à Rome, a lu un communiqué signé par des metteurs en scène, des producteurs, des scénaristes, des directeurs de la photographie et des acteurs qui adhèrent au mouvement.

"Avec les crédits fiscaux, poursuit le communiqué, ont également été supprimés les ressources destinées à la numérisation des salles et le peu de fonds publics qu'on accordait à notre secteur, qui déjà recevait bien peu par rapport à d'autres secteurs de l'économie italienne, beaucoup moins que dans les autres pays européens – alors même que la Commission européenne vient de décider de prolonger l'exception pour les aides d'État au cinéma jusqu'en 2012".

"Pourquoi, demandent les "Cent auteurs", cette attaque si dure pour notre cinéma alors qu'il vient d'être consacré au Festival de Cannes?".

(Traduit de l'italien)