Italie et France entre fiction et documentaire
par Gabriele Barcaro
En attendant de dévoiler les titres des deux films-surprise, la section Horizons de la 65ème Mostra de Venise propose un programme de dix-huit films plus sept "Événements" hors-compétition.
L’ouverture sera assurée par le premier film de l'Italien Marco Pontecorvo, Pa-ra-da, tourné en Roumanie et interprété par le Français Jalil Lespert. La clôture a été confiée, pour la deuxième année de suite, au dernier travail du Philippin Lav Diaz, le fluvial Melancholia.
L’Europe est représentée par trois autres oeuvres de fiction : Il primo giorno d’inverno, du débutant Mirko Locatelli, Parc, deuxième film du Français Arnaud Des Pallieres (avec Sergi Lopez et Jean-Marc Barr), et Un lac de Philippe Grandrieux.
La France propose aussi trois documentaires : L’Exil et le royaume, d'Andrei Schtakleff et Jonathan Le Fourn, et les coproductions Puisque nous sommes nés de Jean-Pierre Duret et Andréa Santana (réalisé avec des capitaux français et brésiliens) et Z32 de l'Israëlien Avi Mograbi.
Dans le volet "Cinéma du réel", on peut citer parmi les "Événements" la présentation de deux oeuvres sur la tragédie de ThyssenKrupp (La fabbrica dei tedeschi de Mimmo Calopresti et ThyssenKrupp Blues de Pietro Balla et Monica Repetto).
Le programme d'Horizons comprend aussi Verso Est de Laura Angiulli, le traditionnel film d'Antonello Sarno (qui célèbre les quarante ans de Venezia ’68 ) et l'hommage du journaliste Matt Tyrnauer à un des symboles de la haute couture italienne, Valentino: The Last Emperor.
(Traduit de l'italien)
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