05/09/2008

Après une excellente carrière l’été dernier au Royaume-Uni sur une distribution pilotée par Revolver Entertainment, Ne le dis à personne [+lire aussi :
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fiche film] de Guillaume Canet séduit maintenant les spectateurs américains. Lancé par Music Box sur six copies le 6 juillet, le long métrage qui avait cumulé plus de 3 millions de spectateurs en France et remporté quatre Césars en 2007 (dont celui de meilleur réalisateur) totalise 4,38 M$ de recettes au terme de sa 9e semaine d’exploitation aux Etats-Unis sur une combinaison désormais élargie à 102 copies. Mieux encore, sa fréquentation hebdomadaire progresse encore (+37,8 % la semaine dernière), témoignant de la vigueur du bouche-à-oreille. Des résultats qui permettent au film d’égaler d’ores et déjà le score réalisé cette année au box-office US par Persepolis [+lire aussi :
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interview : Marc-Antoine Robert
interview : Marjane Satrapi, Vincent P…
fiche film] de Marjane Satrapi. Il faut souligner qu’en Europe, le long métrage de Guillaume Canet adapté d’un roman policier d’Harlan Coben n’a étrangement pas trouvé d’acheteur en Espagne (mais selon EuropaCorp qui gère les ventes internationales, un distributeur aurait récemment manifesté son intérêt) alors qu’en Italie et en Allemagne, les deux acheteurs Rai Cinema et Telepool n’ont pas encore prévu de sortie.

Les Etats-Unis réservent également un très bon accueil à la production française Babylon A.D. [+lire aussi :
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fiche film] (lire l’article) de Mathieu Kassovitz qui s’est propulsé à la seconde place du box-office en première semaine avec 12,7 M$ de recettes sur une vaste combinaison de 3390 copies mise en place par Twentieth Century-Fox. Un démarrage qui assure au film une place dans le top 15 des meilleurs résultats américains de l’histoire des longs métrages hexagonaux. Quant au cinéaste qui n’a pas hésité à critiquer vertement les pressions américaines durant le tournage et le montage de Babylon A.D., il prépare son prochain film L’Ordre et la morale.

Ces succès américains sont de très bon augure pour le dyptique réalisé par Jean-François Richet sur le gangster Jacques Mesrine (Mesrine : L'Instinct de mort [+lire aussi :
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fiche film]). Le distributeur Senator Entertainment US qui assurera la sortie aux Etats-Unis a déjà comparé avec enthousiasme les deux films interprétés en tête d’affiche par Vincent Cassel aux Affranchis de Martin Scorsese et à Scarface de Brian de Palma. Le premier volet sera projeté le 11 septembre en première mondiale de gala au festival de Toronto (news).