“Alice dans la ville" : des films pour petits... et grands
par Gabriele Barcaro
Pour le cinéma en général, notamment du fait de la récession économique globale, les temps sont durs, "mais pour les films jeunesse la conjoncture est positive", explique Gianluca Giannelli, directeur de la section Alice nella città ("Alice dans la ville") du Festival international de Rome (22-31 octobre), destinée aux jeunes spectateurs, "mais pas seulement à eux", poursuit Giannelli en présentant un programme "plein de titres qui auraient pu faire bonne figure en compétition officielle".
À commencer par LOL de Lisa Azuelos, présenté en avant-première. Ce film, La Boum trente ans après, voit Sophie Marceau aux prises avec les aventures sentimentales de sa fille adolescente. Les jeunes Romains verront aussi le film finlandais The Home of the Dark Butterflies [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] de Dome Karukoski, undes favoris pour les nominations à l'Oscar du meilleur film étranger.
La section comporte deux compétitions, une pour les moins de douze ans et l'autre pour les adolescents jusqu'à dix-sept ans. L'Italie est représentée de part et d'autre par, respectivement, Pinocchio d'Alberto Sironi (version pour le cinéma d'un projet télévisuel coproduit en Angleterre) et le film fortement engagé La siciliana ribelle de Marco Amenta – "un film auquel nous tenons beaucoup extraordinairement interprété par Veronica D'Agostino”, précise Giannelli.
Les autres films européens au programme sont : la comédie musicale française Magique! [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] de Philippe Muyl, le film anglais Summer de Kenny Glenaan (avec Robert Carlyle) et (hors-compétition, en collaboration avec l’Unicef ) la coproduction italo-américaine The Three of Ghibet, d'Amedeo D’Adamo et Nevina Satta.
L'hommage consacré aux pères de l'animation italienne est attendu avec impatience. Cet événement, organisé en collaboration avec la Cinémathèque italienne de Milan, qui se consacre depuis des années à l'importante tâche de conserver et diffuser les films, proposera des chefs d'oeuvre de maîtres renommés, comme Bruno Bozzetto, Nino et Toni Pagot, Emanuele Luzzati et Giulio Gianini, "ainsi que, poursuit le directeur artistique, Leo Lionni, un véritable innovateur dont nous présenterons cinq courts métrages, en collaboration avec le festival Minimondi de Parma, qui consacrera à cet auteur une rétrospective plus exhaustive le mois de février prochain".
(Traduit de l'italien)
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