Les régions entrent dans la ronde des investissements

16/10/2008

Promotion des régions, dynamisation de l’économie, efficacité des retours sur investissements, soutien aux cinéastes locaux, préservation des traditions et de l'héritage culturel : tous ces avantages sont devenus évidents pour les pouvoirs régionaux en Pologne qui se sont lancés très activement dans la création des fonds en faveur du cinéma. Alors que le premier a été initié à Lodz en 2007, il en existe sept aujourd’hui et cette croissance se poursuit.

Parmi les fonds les plus actifs et puissants, on peut citer celui de Basse Silésie (Wroclaw) avec un budget de 600 000 euros, celui de Gdansk (300 000 euros prévus pour 2009), Silesia Film (Katowice), les fonds de Poznan, de la Pomeranie d'Ouest (Koszalin et Szczecin), de Cracovie et de Bialystok. Gdynia et Lublin sont en train de préparer le démarrage de leurs structures et le fonds Mazovia (Varsovie) est également en gestation. Malgré la jeunesse des interventions régionales dans le 7e art, leur impact se fait déjà sentir puisqu’elles ont notamment déjà contribué à plusieurs films de réalisateurs reconnus en Pologne : Magdalena Piekorz (Sleep [+lire aussi :
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fiche film]), Witold Leszczynski (The Old Man And The Dog) et Waldemar Krzystek (The Little Moscow [+lire aussi :
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fiche film] – Lion d"Or 2008 du festival du Cinéma Polonais de Gdynia).

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Mais malgré la nette hausse des financements et une production cinématographique nationale en progression, les films d’auteurs polonais (y compris ceux appréciés dans les festivals internationaux) ne réussissent pas à séduire suffisamment le public national. Ainsi Quatre nuits avec Anna [+lire aussi :
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fiche film] de Jerzy Skolimowski n'a attiré que 4970 spectateurs pour son premier week-end d’exploitation sur 12 copies alors que Scratch [+lire aussi :
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fiche film] de Michal Rosa a cumulé seulement 4883 entrées. Les meilleurs scores des productions polonaises sont toujours enregistrées par les comédies romantiques : Lejdis de Tomasz Konecki (2 millions de spectateurs) et Don’t lie, darling de Piotr Weresniak (1,2 millions d’entrées).