email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

FESTIVALS Autriche

Les lauréats d'une édition de la Viennale bien achalandée

par 

La Viennale (17-29 octobre) a fait trois heureux gagnants. Le Prix de Vienne, qui se destine à un film autrichien, est allé à Ein Augenblick Freiheit (t.i. For a Moment, Freedom) d' Arash T. Riahi,coproduit par la société viennoise Wega Film avec la France et la Turquie. Ce titre qui rassemble trois histoires sur la fuite et les frontières a séduit le jury par sa manière de "juxtaposer tragédie et humour", son "style narratif souverain" et "la performance des acteurs".

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Le Prix des lecteurs du Standard, qui s'adresse aux films n'ayant pas encore trouvé de distributeur en Autriche, a été attribué au film américain Momma’s Man d'Azazel Jacobs, tandis que le jury FIPRESCI a récompensé Ce cher mois d'août [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, deuxième long métrage du Portugais Miguel Gomes, dont les travaux précédents ont par ailleurs fait l'objet d'un programme spécial au cours du festival. Ce titre produit par O som e a fúria (en coproduction avec la France), où le réalisateur décrit un été au coeur de son pays, donne, selon les critiques, "vie à un monde de musique, de passion, de romantisme et de tragédie, un monde à la fois magique et mondain (...), réel et fictionnel qui naît sous nos yeux et en même temps semble exister depuis toujours".

Les organisateurs de la Viennale ont également de quoi se réjouir. Leur riche programme a attiré 92 100 spectateurs, ce qui dépasse le record de 91 700 entrées établi l'année dernière. Sur un total de 332 projections, 116 ont fait salle comble. Le taux de fréquentation des projections a légèrement baissé (76,80% contre 79,20% in 2007) du fait du nombre accru de séances, mais on a de nouveau pu noter que, comme le veut la tradition de la Viennale, l'intérêt des spectateurs s'est partagé également entre fictions et documentaires.

Si l'hommage à Bob Dylan n'a pas obtenu les résultats escomptés, le programme consacré au distributeur et exploitant viennois Franz Schwartz de Stadtkino (pour lequel 24 films superbes ont été choisis, de Demy à Kaurismäki en passant par Godard et Chris Marker) a eu un succès inattendu. Les soirées spéciales consacrées à l'invité d'honneur du festival Werner Schroeter, se sont également avérées mémorables. Il faut aussi noter l'impact des deux oeuvres commissionnées par le festival : la bande-annonce de cette édition, réalisée par Jean-Luc Godard (et intitulée "Une Catastrophe"), et le projet vidéo "Empires of Tin" de Jem Cohen.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy