Trieste fête 20 années consacrées au cinéma est-européen
par Gabriele Barcaro
Le Festival de Trieste fête ses vingt ans. C'est un pas important pour ce rendez-vous italien historique dédié au cinéma d'Europe Centrale et d'Europe de l'Est, qui propose cette année, du 15 au 22 janvier, une édition plus riche que jamais en titres et en invités (dont certains tiendront des masterclasses, comme Andrzej Zulawski, Jerzy Stuhr, Dinko Tucaković et Marta Mészáros).
L’ouverture a été confiée à Filth and Wisdom [+lire aussi :
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Des sections compétitives sont réservées aux courts métrages et aux documentaires (parmi lesquels on pourra voir Citizen Havel, de Pavel Koutecký et Miroslav Janek). Le volet "Associations imprévisibles" complète l'hommage au maître polonais Walerian Borowczyk commencé l'année dernière.
Deux autres rétrospectives sont au programme : une consacrée au cinéaste originaire de Trieste Giacomo Gentilomo, une autre aux films inspirés de l'oeuvre ou de la vie de James Joyce (qui était très attaché à la ville frontalière italienne) comprenant des titres comme The Dead de John Huston mais aussi des films moins connus comme Uliisses de Werner Nekes).
La nouveauté de l'année est l'espace "Walls of Sound", un voyage dans les manières dont la musique est produite, exploitée et vécue en dehors des grands circuits médiatiques est-européens. Le programme est complété par des événements parallèles importants, comme la rediffusion complète du "Cycle Wittstock" du documentariste allemand Volker Koepp), un gros plan sur le cinéma grec de la dernière décennie illustré par seize longs et courts métrages et le traditionnel volet "Zone di Cinema", vitrine d'oeuvres tournées dans la région Friuli Venezia Giulia.
(Traduit de l'italien)
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