16/01/2009

Traditionnellement en début d’année, le magazine Trends Tendance désigne les meilleurs managers belges de l’année écoulée. Si côté francophone, un vice-roi du champagne l’a emporté, côté flamand, ce sont deux représentants d’une success-story à l’américaine qui ont empoché le trophée. Entre une visite princière, un accord avec un tour-operator, la création d’une chaîne de télévision, et un carton plein dans les salles obscures, Studio 100, dirigé par Hans Bourlon et Gert Verhulst, a confirmé en 2008 sa belle forme financière et industrielle, dépassant les 100 millions d’euros de chiffre d’affaire. Le jury de professionnels a notamment été influencé par l’absorption cette année de la société allemande EM Entertainment, qui a permis à Studio 100, spécialiste du divertissement audiovisuel destiné au jeune public, d’ajouter à son catalogue de héros récurrents des figures mythiques comme Maya l’Abeille ou Fifi Brindacier.

Si la démarche commerciale de Studio 100 se caractérise par son approche à 360° du divertissement (l’entreprise possède ses propres studios, mais aussi des parcs d’attraction, une imprimerie, une société d’édition audio et vidéo, de nombreuses licences pour les produits dérivés), son activité cinéma s’est intensifiée cette année. La mise sur le marché d’adaptation pour le grand écran de séries télévisées pour enfants en a fait en 2008 le leader national du film jeune public. Deux de ses productions se placent en 3ème et 4ème position du box-office des films belges de l’année : Anubis : Het pad der 7 zonden [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] (165.000 entrées) et Samson & Gert : Hotel op Stelten (134.000 entrées). Les 4 films sortis cette année totalisent 382.000 entrées, sur les 2.000.000 d’entrées réalisées par des films flamands (dont rappelons-le 900.000 pour le seul Loft [+lire aussi :
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fiche film]). Autant de "visages joyeux" (comme aiment à le dire Bourlon et Verhulst), qui à n’en pas douter auront reçu à Noël la peluche ou la panoplie de leur héros préféré…

Ce n’est pas la première fois qu’une entreprise audiovisuelle décroche le convoité titre de « manager de l’année », puisqu’en 2004, la société liégeoise EVS, spécialiste du ralenti, l’avait emporté côté francophone.