21/01/2009

Voilà, c’est fait, Loft [+lire aussi :
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fiche film] a dépassé le million d’entrées. A l’échelle de certains pays, c’est certes peu, mais à l’échelle belge, c’est un exploit, d’autant que le dernier film belge ayant dépassé le million d’entrées, Koko Flanel, date de 1990, une époque désormais révolue où la concurrence sévère du DVD et des téléchargements légaux ou illégaux était encore un mauvais rêve. Il est désormais raisonnable de penser que Loft dépassera les 1 082 000 millions d’entrées de son prédécesseur, d’autant que le film était encore classé 3ème au box-office flamand le weekend dernier.

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Pour autant, les exploitants belges font triste mine. Les chiffres 2008 sont loin d’être réjouissants. Avec 21,2 millions de tickets vendus en 2008, c’est un score inférieur de 3,7% à celui de 2007, soit le plus mauvais score depuis 2002, d’après la Fédération des Cinémas de Belgique. Ce résultat est largement dopé par deux films qui à eux seuls réunissent près de 10% des entrées, Loft donc, ainsi que le succès européen de l’année, Bienvenue chez les Ch’tis [+lire aussi :
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fiche film], qui a attiré quelques 940 000 fans chez ses voisins francophones belges. Ce sont donc bien deux films européens qui trustent les deux premières places du box office belge 2008 suivis loin derrière par le quatrième volet d’Indiana Jones, le second volet de Madagascar, et Kung Fu Panda.

On note par ailleurs que si les néerlandophones s’enorgueillissent à raison d’un score historique pour les films flamands, côté francophone, c’est une année blanche. Malgré les beaux succès du Silence de Lorna [+lire aussi :
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fiche film], le cumul des entrées des productions majoritaires et minoritaires belges francophones ne restera pas dans les annales. De 2008, on retiendra donc la belle percée cannoise du cinéma belge francophone, en attendant les gros morceaux de l’année 2009, qui augurent d’un box office plus souriant, que ce soit avec Mr Nobody de Jaco Van Dormael, Panique au village de Patar et Aubier, Sœur Sourire de Stijn Coninkx, ou encore la coproduction minoritaire Le Petit Nicolas.