27/09/2002 - Plus que quelques jours au lever du rideau sur l'univers magique de Pinocchio. Le très attendu film de Roberto Benigni, sortira le 11 octobre en 860 salles italiennes. Voire plus...

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Il y aura 860 copies avec de bonnes chances pour qu’on arrive à 1 000. Pendant ce temps là, environ 1 100 bandes annonces sont en circulation.
Il s’agit du film le plus attendu et le plus secret de ce début de millénaire : le Pinocchio de Roberto Benigni, ce même Pinocchio qui appartenait jusqu’à peu, par droit de création, à Carlo Lorenzini, en art Collodi.
L’adaptation cinématographique de l’artiste italien est sur la ligne de départ : la sortie dans les salles italiennes, (11 octobre, simultanément en Suisse), mais aussi européennes (en mars 2003 en France) et américaine (25 décembre), est déjà programmée tout comme la promotion qui promet de faire pâlir Harry Potter et le Seigneur des Anneaux avec son budget de 3 millions d’euros. Pourtant personne ne sait rien de cette «Chronique d’un succès annoncé»: les acteur non plus d’ailleurs, puisqu’ils ont confessé n’avoir pas eu encore la possibilité de voir le film. Mais tous concordent : Benigni est extraordinaire.
Réunis à la conférence de presse organisée à Rome ils se sont prodigués en éloges démesurés. «L’expérience avec Benigni m’a enthousiasmé – a affirmé Kim Rossi Stuart, qui interprète Lucignolo - : pour la première fois j’ai travaillé sans souffrir et j’ai compris qu’on peut travailler sur l’enthousiasme et la relaxation. Roberto est un artiste planétaire et un homme humble qui aime la joie au lieu du pouvoir». Du même point de vue un acteur averti comme Carlo Giuffré, qui joue Geppetto : «Sur le plateau de tournage j’ai senti la même émotion de mon premier film avec Totò, en ’49. Roberto est extraordinaire, il vit encore la saison de l’enfance. Je suis sûr que ce film entrera dans le Gotha de la cinématographie mondiale». Mais le plus amusant a été Alessandro Bergonzoni, le directeur du Cirque, : «Celle de Pinocchio est une Fable Ronde où nous jouons les chevaliers ; quand j’ai découvert qu’elle n’avait pas été écrite par Benigni et Cerami, mais par Collodi, je suis resté un peu ébahi».

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(Traduit de l'italien)