email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

FESTIVALS Roumanie

Intrigues et complots politiques dans The Other Irina d'Andrei Gruzsniczki

par 

“C'est un Don Quichotte en quête de sa Dulcinée", dit Andrei Gruzsniczki d'Aurel, héros de son film The Other Irina. Ce personnage, garde de nuit dans un grand magasin de Bucarest, est marié à Irina qui, contre l'avis de son mari, décide d'accepter un travail au Caire. Elle (Simona Popescu, de La mort de Monsieur Lazarescu [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
) s'envole donc vers l'Égypte, revient pour quelques jours et repart de nouveau. Un coup de téléphone informe alors Aurel que son épouse s'est suicidée. Que va-t-il faire ? Il doit alors se battre non pas contre des moulins à vent (ni même des pyramides, car le film se sort pas des frontières roumaines) mais contre l'image d'une femme qu'il a l'impression de n'avoir jamais connue – en plus de la bureaucratie de pas un, mais deux pays, et pas des plus simples.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

Les apparences de récit d'espionnage du film (est-ce bien Irina, ce corps qui est renvoyé à Bucarest ? Qu'est-ce qui se cache derrière les silences du corps diplomatique égyptien ?) ont convaincu le public des Rencontres de Bergame (où le film a été présenté en avant-première mondiale et a obtenu le troisième Prix du public), mais ce qui se trouve véritablement au coeur de l'oeuvre (qui ne fait pas de concessions au spectaculaire) est autre chose : c'est le refus de voir la réalité d'un homme (interprété par Andi Vasluianu, vu dans Youth Without Youth [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
), qui non seulement ne l'accepte pas mais se réfugie derrière un réseau d'intrigues et de complots politiques, et la dureté de la société qui l'entoure.

The Other Irina parle aussi "d'indifférence, de manque de compassion", explique Gruzsniczki, dont c'est le premier long métrage après avoir été l'assistant de Lucian Pintilie (Niki and Flo). Ce film a été produit par Vivi Drăgan Vasile pour Fundatia Arte Vizuale. Il sortira en Roumanie au mois de septembre, distribué par Transilvania Film. Les ventes internationales en ont été confiées à Libra Film.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'italien)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy