Raul Reyes, numéro 2 des FARC, meurt en 2008 sous le poids des bombes larguées par la CIA et l’armée colombienne. Dans le camp dévasté, au milieu des cadavres, les ordinateurs avec dix ans de correspondance de celui qui officiait comme ministre des affaires étrangères de la plus vieille guérilla communiste au monde. Une porte ouverte au cœur du naufrage d'une utopie révolutionnaire devenue dans ses dernières heures un véritable cauchemar.