A 22 ans, Oleg n’est pas à la hauteur de l’idée que Marina, sa mère, a d’un véritable homme, qui pense que c’est un flemmard autiste. Il s’est inscrit à l’université de Nizhny Novgorod et doit suivre des cours en ligne, mais elle dit qu’il passe le temps en regardant la télévision. Oleg ne ressent pas le besoin d’avoir des amis, au contraire. Marina souhaiterait qu’il améliore sa vie et lui suggère une série de traitements non conventionnels. Dans une scène particulièrement gênante, le thérapeute le chevauche comme s’il était un cheval. Un autre psychiatre dit à Oleg qu’il est sans intérêt et qu’il sera toujours tout seul. A notre grande surprise, la caméra semble pouvoir le suivre dans chaque développement dramatique. Cela apporte au documentaire un air de comédie burlesque avec une dose de satire pour faire bonne mesure. Cependant, les discussions houleuses entre Marina et sa propre mère nous révèle le sérieux de la situation, et la mère de Marina lui demande d’être plus positive envers Oleg. Don Juan interroge sur la distinction entre l’introversion et l’autisme. Oleg pourra t-il enfin être lui même ? Il sera peut-être aidé par une source inattendue. C’est une victoire encourageante pour l’humanité et un commentaire sur la santé mentale.