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CANNES 2006 France

3B et Tessalit Productions au sommet

par 

Coup double pour les sociétés françaises 3B Productions et Tessalit Productions fondées et co-dirigées par Jean Bréhat et Rachid Bouchareb qui se retrouveront sous les feux des projecteurs de la 59e édition du Festival de Cannes (du 17 au 28 mai) avec deux films sélectionnés pour la compétition officielle. Et coïncidence, ces deux longs métrages traitent du sujet de la guerre. Doublement primé sur la Croisette en 1999 avec L’Humanité [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
, Bruno Dumont revient en effet en compétition avec son 4e long, Flandres (lire l’article) qui explore l’impact de la guerre en retraçant le parcours de jeunes hommes originaires des Flandres partant pour un conflit lointain. Situé à notre époque et interprété par des acteurs non professionnels, le récit suit leur arrivée au front, la camaraderie qui s’instaure entre soldats, l’attente et la peur, la misère et l’horreur de la guerre, sans oublier leur retour au pays et leurs difficultés pour redevenir les hommes qu’ils étaient auparavant. Ayant bénéficié d’un budget de 2,1 millions d’euros, le film a reçu 400 000 euros de soutien d’Arte France Cinéma, 450 000 euros d’Avance sur recettes du Centre National de la Cinématographie (CNC), un préachat de Ciné Cinéma et un financement exceptionnel de 200 000 euros de la région Nord-Pas-de-Calais.

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Les ventes internationales de Flandres sont pilotées par Films Distribution tout comme celles d’ Indigènes [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Jean Bréhat
interview : Rachid Bouchareb
fiche film
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de Rachid Bouchareb, qui participera à la compétition cannoise sous les couleurs de l’Algérie, son pays d’origine. Interprété par Jamel Debbouze, Sami Bouajila, Roschdy Zem et Samy Naceri, le film retrace les mésaventures des tirailleurs d’Afrique du Nord qui se sont battus pour la France pendant la Seconde Guerre Mondiale mais qui, le jour de la victoire, n’ont pas eu le droit de défiler sur les Champs-Elysées car ils étaient arabes ou noirs. "Faire Indigènes – comme le soulignait Jamel Debbouze dans une interview durant le tournage – c’est expliquer aux jeunes beurs qu’ils ne sont pas nés en France par hasard. Comme tous les citoyens français, ils ont une histoire qui appartient à l’histoire de France. Parce que leurs grands-parents et leurs parents se sont sacrifiés pour la libération de ce pays, ici, c’est chez eux." Indigènes a bénéficié de 14,4 M€ de budget incluant des soutiens en coproduction et préachat de France 3 Cinéma (1,35 million d’euros) et France 2 Cinéma (1,15 million), une avance sur recettes du CNC, des préachats de Canal + et Ciné Cinéma et une coproduction belge à hauteur de 10% de Versus Production.

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